Quoi manger pour maigrir du ventre
Dire que l’alimentation constitue une obsession chez les personnes obèses n’est ni une exagération ni une accusation, mais la pure vérité.
C’est en effet un comportement obsessionnel qui nous fait nous demander constamment si nous nous alimentons de façon à nous sentir et à paraitre le mieux possible.
Nous nous inquiétons continuellement de la quantité de nourriture que nous abordons,
de notre santé ou de notre tour de taille et, quoi que nous fassions,
on ne nous permet jamais de l’oublier.
Chaque jour, nous somme bombardés de messages publicitaires où évoluent des gens beaux, sains et minces,
qui nous mangent avec délices et sans culpabilité !
Mais qui sont donc tous ces gens qui se prélassent dans les îles,
consomment de merveilleuses fromages français sans se soucier
un instant de leur taux de cholestérol ? comment se fait-il qu’aucun d’eux ne soit aux prises avec la cellulite ou l’artériosclérose ?
La santé vient en mangeant, Quoi manger pour maigrir du ventre
En fait, le problème de l’alimentation est tellement confus dans notre esprit que nous oublions souvent la relation qui existe contre les aliments et leurs effets.
Et rien ne prouve ce fait avec autant d’évidence que la prédilection des Nord-Américains pour les régimes amaigrissants. Comme nous le savons tous depuis l’adolescence,
la seule façon de perdre du poids (sans tomber malade) est de manger moins ou d’être plus actif.
Il n’y en a pas d’autres,
et toute personne qui se désole devant la glace en se promettant de moins manger désormais le sait toujours intuitivement.
C’est l’une des équations les plus faciles à saisir,
mais l’une des plus difficiles à mettre en pratique dans la vie de tous les jours.
Masse graisse abdominale
Le poids d’un adulte de taille normale se compose de 10 à 25 p. 100 de graisse,
avec une moyenne légèrement moins élevée pour les hommes que pour les femmes.
Si votre organisme contient entre 30 et 40 p. 100 de graisse,
vous faites de l’embonpoint ; s’il contient plus de 40 p. 100 vous êtes obese.
Toutefois, un médecin est toujours plus apte à déterminer votre poids idéal.
Les conséquences physiologiques de l’embonpoint sont nombreuses et bien connue. Un surplus de poids fatigue l’organisme de diverses façons ;
il aggrave le diabète, l’hypertension et les maladies du cœur,
sans parler des troubles digestifs ou des problèmes de rein qu’il entraîne.
Il augmente les dangers de complications en cas d’interventions chirurgicales ; par ailleurs,
les statistique ont démontré que les personnes obeses couraient de plus grands risques d’être atteintes de cancers ou d’autres maladies mortelles que les personnes qui ne l’étaient pas.
Les désavantages économiques de l’embonpoint ne sont pas négligeables non plus ;
frais de nourriture excessifs, primes d’assurance plus élevées,
offres d’emploi moins intéressantes et chances d’avancement moins nombreuses.
Environ 8 millions de Canadiens souffrent d’embonpoint,
dont 2 millions sont obèses.
Ce sont généralement les pénibles conséquences sociales et émotives de leur condition qui amènent ces gens à essayer de perdre du poids,
que ce soit sur l’ordre de leurs amis ou d’un membre de leur famille ou à cause d’un sentiment de culpabilités.
Les regimes amaigrissants, Quoi manger pour maigrir du ventre
D’abord, il existe sur le marché toutes sortes de régimes dits amaigrissants.
Il y a les fermes pour personnes obeses, les pullules amaigrissantes,
les moyens miracles et les caramels sans sucre.
Il y a les méthodes naturelles et celles qui ne le sont pas du tout.
On parle d’attitudes d’esprit, de méthodes de comportement et l’on peut même se joindre à des groupes qui combinent les rites du confessionnal avec l’enthousiasme des grands ralliements.
Certains obeses se tournent vers l’acupuncture, d’autres vers l’hypnose. Et pour ceux qui sont vraiment désespérés, il y a les mesures draconiennes telles que les jeûnes, les cures de sommeil, l’immobilisation de la mâchoire ou même le court-circuit digestif.
Il serait impropre d’affirmer que tout cela ne profite à personne. Toutefois, une étude a démontré que sur 100 personnes au régime, seulement 12 réussissaient à perdre du poids et que, sur ces 12 personnes, 10 le reprenaient aussitôt.
En fait, les gens qui tirent le meilleur profit de l’obsession des Nord-Américains pour leur taille sont les marchants de produits et de services spécialement destinés à ceux qui veulent maigrir.
Pourquoi les regimes maigrichons augmentent le poids ?
Tout d’abord, les experts dans ce domaine parlent d’un véritable «syndrome du régime» et ils estiment que la personne obèse typique suivra au moins quinze régimes amaigrissants de l’âge de 20 à 50 ans.
Par exemple, on a rapporté dans un grand quotidien qu’une femme de 48 ans avait passé trente-sept ans de sa vie à suivre et à abandonner des régimes amaigrissants.
Elle avait entrepris vingt régimes distincts, dont un jeûne modifié, pour finalement développer une habitude aux pilules amaigrissantes.
Au cours de ces années, son poids avait atteint un maximum de 83 kg (183 lb) et, à deux reprises, un minimum de 56 kg (124 lb) ; elle avait perdu en tout 170 kg (375 lb) , mais elle n’était jamais arrivée à conserver un poids idéal. Pour comble, tous ses efforts lui avaient coûté 14288 $ soit 84 $ par kilogramme perdu.
Que la persévérance de cette femme, comme celle, d’ailleurs, de millions d’autres gens dans son cas, ne soit jamais récompensée laisse supposer qu’il y a quelque chose d’ambigu dans notre attitude à l’égard de l’alimentation.
Il semble évident que, pour la plupart des gens, suivre un régime devient une préoccupation constante, où le quotidien se remplit de frustrations puis de satisfactions, de victoires momentanées suivies de rechutes.
Les regimes amaigrissants sont ils vraiment efficace ?
En fait, le régime amaigrissant semble exister par lui-même :
il ne modifie pas les habitudes alimentaires de celui qui le suit et n’a aucune place dans sa vie «normale».
On fait un régime et, lorsqu’on a réussi (ou échoué) à perdre le poids voulu, on recommence à manger les mêmes quantités d’aliments qui nous avaient fait grossir.
En un laps de temps très court, le poids perdu est repris et le cycle recommence. C’est en fait le phénomène qu’une diététicienne bien connue appelle « la méthode rythmée du contrôle du poids».
Entre la fin d’un régime et le début d’un nouveau,
il y a inévitablement la période du retour aux vieilles habitudes alimentaires,
aux frustrations, aux désillusions et aux abus dommageables pour la santé.
Certains régimes amaigrissants les plus populaires en Amérique du Nord, de leur efficacité et de leur valeur alimentaire. Permettent-ils vraiment de perdre du poids sans le reprendre aussitôt Et quels sont leur effets sur la santé ? Cela pose bien des questions.
L’appétit, Quoi manger pour maigrir du ventre
La plupart d’entre nous mangeons lorsque nous avons faim, même si nos heures de repas sont fixées avant tout par l’habitude et les coutumes.
La faim est une combinaison de sensations généralement désagréables qu’on ressent dans l’estomac dans la bouche, ainsi qu’a la tête. Plus on passe de temps sans mangez, plus ces sensations s’intensifient.
L’appétit est l’envie agréable de manger quelque chose en particulier, mais cette envie n’est pas nécessairement reliée à la faim.
La satiété, le mécanisme de contrôle du poids, est le signal inconscient et souvent abrupt qui nous fait arrêter de manger.
La faim et la satiété sont reliées par un certain nombre de points dans le cerveau qui réagissent à divers stimuli.
Ce mécanisme permet à la plupart des adultes de garder un poids idéal, à 1 kg (2 lb) près pendant au moins quarante ans.
Enfin, dans le cas des personnes obèses, ce mécanisme ne fonctionne pas ; leur désir de manger ne résulte pas d’un besoin physiologique, mais de facteurs externes ou psychologiques.
