Les ennemis de la culture du café

Les ennemis de la culture du café

Les ennemis de la culture du café

Nombreux sont les fléaux qui ravagent chaque année dans le monde les plantations de cafe. Ensuite, Il est d’ailleurs étonnant que le café. Puis,

Il est d’ailleurs étonnant que le café soit la deuxième production mondiale,

après l’huile, quand on sait la quantité de désastres naturels auquel il est sujet,

qu’il s’agisse d’insectes parasite, de maladies ou de catastrophes climatiques.

Les insectes nuisibles

On estime à 850 au moins le nombre d’espèces nuisibles au café.

Il y a les  insectes qui se nourrissent des jeunes feuilles tendres,

notamment les mineuses et les squelettiqueuses des feuilles,

les thrips, d’innombrables chenilles, ainsi que les cochenilles vertes,

blanches ou brunes, qui laissent derrière elles un exsudat sucré favorisant le développement d’un champignon appelé fumagine.

Il y a ceux qui préfèrent les racines,

telles les cochenilles blanches et nématodes,

dont les ravages passent inaperçus jusqu’à ce que la plante semble souffrir de problèmes nutritionnels,

et les insectes foreurs des troncs et des  branches qui se nourrissent de sève.

La punaise bigarrée du caféier

Elle a une prédilection pour les fruits verts,

ne dédaigne ni les bourgeons ni les  rameaux :

personne ne se doute qu’elle a opéré les parches,

zébrées et tachées de noir, et les fèves  qu’elles  renferment,

flétries et noires, pourries par le champignon  qui les accompagne souvent.

La mouche méditerranéenne des fruits saccage les caféiers en pondant ses œufs dans la pulpe du fruit, qui devient alors un véritable nid d’asticots.

Enfin, il arrive au tarsonème du théier de se tromper de plante,

mais cela ne l’empêche pas d’y rester.

Toutefois, l’insecte de loin le plus nuisible est le staphanodère ou scolyte du grain,

la broca del cafeto  en brésilien,

un petit coléoptère femelle noir qui creuse la cerise de café  pour pénétrer dans les fèves mêmes, où elle pond ses œufs.

Si la fève n’est pas totalement détruite par les voraces larves mineuses,

elle succombera au champignon secondaire porté par l’insecte.

Les scolytes furent remarqués pour la première fois en Afrique en 1867,

et ont, depuis lors infesté tous les continents producteurs de café,

provoquant des dégâts de plusieurs milliards de dollars.

Bataille contre les insectes

Les mouvements internationaux de lutte contre les insectes  tentent  de réduire,

voir d’endiguer l’utilisation des pesticides chimiques par l’introduction et le développement des prédateurs et parasites naturels des insectes nuisibles.

Par exemple, un projet actuel de l’Organisation internationale du café,

finance par le Fonds commun pour les produits de base (ONU),

espère venir à bout des scolytes dans au moins sept pays producteurs membres,

et ce en lâchant une certaine variété de guêpes qui se nourrit de ces insectes.

Les maladies,

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Malheureusement, les maladies du café  n’ont pas de prédateurs naturels et,

si elles sont moins importantes en nombre que les insectes nuisibles,

elles sont encore très largement contrôlées  par voie chimique.

Les fongicides ne sont peut-être pas aussi nuisibles à l’environnement que les pesticides et les herbicides, mais tous ces traitements chimiques coûtent  cher.

Le meilleur moyen de lutter contre les maladies est d’imposer une quarantaine aux caféiers, mais cette mesure est difficile à appliquer,

en raison notamment de l’étendue des plantations dans le monde.

L’une des maladies les plus destructrices est la rouille du café (Hemileia vastatrix). Enregistrée pour la premier fois en Afrique en 1861,

elle avait, en 1870 complètement ravagé  l’industrie caféière de Ceylan,

qui se tourna alors vers la culture du thé. La virulente rouille du café se propagea dans tous les continents producteurs, épargnant toutefois quelques pays.

On pense que cette maladie se répand par le biais de spores qui s’accrochent aux vêtements des voyageurs,

notamment de ceux qui travaillent dans le commerce du café.

La rouille est fatale aux plants d’Arabica, mais les caféiers Robusta lui résistent.

Le saviez-vous ?

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Une autre maladie dévastatrice, la trachéomycose,

également connue sous le nom de carbunculariose,

provient d’un champignon du sol et touche surtout le Robusta.

En fait, c est cette maladie qui détruisit presque totalement les premières plantations de Liberica de la Côté d’Ivoire dans les années 1940,

et qui incita le pays à produire du Robusta et à développer l’Arabusta. Dans la République démocratique du Congo,

la production de café  a considérablement chuté depuis 1994,

à cause de cette maladie et des guerres tribales qui affectent la région.

Les differents type de maladie

Une autre maladie très nuisible aux caféiers Arabica est l’anthracnose des baies du caféier (Colletotrichum coffeanum).

Ce changement, identité pour la première fois au Kenya dans les années 1920,

peut attaquer un caféier dans le sillage de son porteur, la punaise bigarrée.

Les gouttes de pluie peuvent aussi propager les résidus de la maladie, même d’une récolte ancienne. L’anthracnose attaque les cerises,

les noircissant et les pourrissant avant qu’elles n’aient  le temps de mûrir.

Les pulvérisations de fongicide parviennent dans une certaine mesure à limiter la maladie, qui a donné lieu à de nombreuses recherches d’hybridation.

L’hybridation, qui viendra peut être à bout de certains ennemis du café,

consiste à croiser une variété sensible à un insecte ou à une maladie particulière avec une autre variété, naturellement résistante.

Mais si l’hybridation réussit à faire disparaître certaines maladies du café (pour l’instant, on observe plutôt une disparition du goût),

elle ne pourra jamais stopper le troisième fléau commun à toutes les variétés de café : les catastrophes naturelles.

Les catastrophes naturelles

En raison du climat et du sol particuliers qu’exige la culture du café,

les plantations sont parfois établies de façon précaire sur des terrains volcaniques,

En activité ou non, les volcans occupent des régions d’instabilité sismique, comme en témoigne le terrible tremblement de terre de janvier 1999 qui ébranla Armenia,

un centre colombien producteur de café déjà victime de séisme en 1988.

D’ailleurs, depuis 1972, le Mexique, les Philippines,

le panama, le Costa Rica, le Guatemala et le Nicaragua ont tous été plus ou moins touchés par des activités sismiques.

Les cyclones,

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D’abord, Ils sont endémiques aux tropiques, et bien que le café  ne soit guère  cultivé dans les régions côtières,

presque toutes les iles tropicales et les pays de l’isthme d’Amérique centrale sont sujets à de violentes  tempêtes.

Des 30% de perte enregistrés par le  Nicaragua lors du passage du cyclone Mitch en 1998, 10% seulement consistaient en caféiers  détruits,

essentiellement par les coulées de boue ;

le reste n’était  que des cerises  pourries,

du fait de l’impraticabilité des routes d’acheminement. Les raz-de-marée sont moins fréquents que les cyclones,

mais tout aussi dévastateurs, comme l’atteste celui qui ravagea la Papouasie-Nouvelle-Guinée en 1998.

Ce qui peut detruire les recoltes,

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La sécheresse, la  famine, les intempéries sont omniprésentes dans les pays dépendant du café : la terrible tempête de grêle d’octobre 1998,

qui frappa l’Etat brésilien de São Paulo,

passa presque inaperçue aux yeux du monde car elle ne détruisit que 100 000 sacs de café environ. S’ajoutent également les troubles politiques et, bien sûr,

l’ennemi tant redouté qui fait s’envoler les cours mondiaux du café : le gel.

Le gel est surtout le grand fléau du café brésilien,

mais il peut se produire dans n’importe,

mais il peut se produire dans n’importe quel pays où le café  est cultivé  en altitude, aux extrémités de la ceinture tropicale.

Si un gel léger  peut être légèrement atténué par  des machines à air chaud, une seule nuit affichant des températures au-dessous de zéro suffit à endommager sévèrement les plantations ; un gel très dur,

en revanche, détruira tous les caféiers.

Etant donné les années de travail et les frais impliqués dans une plantation de caféiers matures, on imagine aisément le découragement des hommes devant un tel désastre.

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