Prévenir le cancer en adoptant un régime
On estime qu’au moins 90 p. 100 de tous les cancers chez les êtres
humains sont attribuables à des facteurs environnementaux,
notamment au régime alimentaire.
Par ailleurs, une étude récente laisse supposer que certaines
modifications alimentaires auraient pour effet de réduire considérablement les taux de cancers des intestins et de l’estomac et peut-être même de cancers des poumons et du sein. Ce sont des conclusions semblables qui ont amène le conseil
national de recherches à poser comme hypothèse que les principaux
cancers localisés étaient relies d’une manière ou d’une autre aux
habitudes alimentaires. Toutefois, M. Grobstein a souligné que le
comité n’était pas encore en mesure de déterminer dans
quelle proportion les modifications alimentaires pouvaient
réduire les taux de certains cancers.
Réduire la probabilité d’attraper le cancer,
Prévenir le cancer en adoptant un régime
Il a précisé que le comité n’avait pas mis au point de régime
qui préviendrait effectivement le cancer. Le rapport affirmait
plutôt qu’il était encore impossible, d’établir un régime
alimentaire qui puisse protéger les populations contre
toutes les formes de cancer.
Le comité a toutefois formulé certaines lignes directrices
qui en, plus d’être conformes à une alimentation saine, seraient
également susceptible de réduire les risques de cancer. (Bien que ces lignes
directrices n’aient pas encore été entérinées officiellement
au canada, le rapport du conseil national de recherches fait l’objet d’une étude sérieuse).
Les quatre grandes lignes directrices établies conformément
au rapport du conseil national de recherches des Etats-Unis sont les suivantes :
Réduire la consommation de graisses saturées et non saturées
de manière qu’elles ne représentent plus que 30 P. 100.
Les graisses, qui ont fait l’objet de nombreuses études,
constituent le facteur le plus souvent relié a des maladies. Le comité a,
en effet, observé que les preuves voulant qu’il existe une relation
causale entre les graisses et le cancer semblaient bien
fondées, particulièrement dans les cas de cancers
du côlon et du sein.
Certaines données justifieraient même une diminution
encore plus forte de la consommation de graisses, mais
le comité a estimé qu’une réduction d’un quart de la consommation
habituelle était raisonnable. Le rapport n’indiquait pas
si les graisses saturées étaient non saturées.
Il mentionnait cependant que les graisses non saturées.
Il mentionnait cependant que les graisses non saturées. Il mentionnait
cependant que les graisses saturées et le cholestérol
pouvaient être des facteurs relies aux malades cardiovasculaires.
Inclure dans l’alimentation quotidienne
des fruits, des légumes et des grains entiers
Le comité du conseil de recherches à également recommandé la consommation d’une plus grande quantité de fruits et de légumes, plus particulièrement de ceux qui sont riches en vitamine C et en bêta carotène, comme les abricots, les pêches, les cantaloups, la pastèque, les fraises, les agrumes , le brocoli, les épinards, le chou frisé, la scarole, la laitue romaine, le persil, les poivrons, le chou, les pommes de terre et les carottes.
La réduction des taux de cancers des intestins, du colon et du rectum a été reliée à une plus forte consommation de légumes comme le chou, le brocoli, le chou-fleur, le chou frisé et les choux de Bruxelles.
Ces recommandations concernent les aliments et non les suppléments alimentaires. Le comité s’est déclaré incapable de prédire les effets sur la santé de doses massives et potentiellement toxiques de suppléments alimentaires.
Prévenir le cancer en adoptant un régime,
Consommer le moins possible d’aliments fumés et de produits conservés ou marinés dans du sel
Pour commencer, dans les pays où l’on consomme beaucoup d’aliments traités ainsi, en Chine, au Japon et en Islande par exemple, les taux de cancers de l’œsophage et de l’estomac sont plus élevés. Il vaudrait donc mieux manger le moins possible de saucisses, de poisson et de jambon fumés, de besoin et de hot-dogs. Toutefois, les études reliant la cuisine sur charbon de bois au cancer ne sont pas concluantes.
Faire un usage modéré de l’alcool,
Prévenir le cancer en adoptant un régime
Tout d’abord, selon le comité, une consommation excessive d’alcool associée à la cigarette ferait augmenter les risques de cancers des voies respiratoires et du tube digestif ainsi que ceux de diverses autres maladies.
Le Conseil national de recherches n’a formulé aucune conclusion sur la protéine ; toutefois, d’après certaines études, il existerait une relation entre l’apport abusif de protéines alimentaires et les risques de cancer ; les Nord-Américains ont tendance à consommer plus de protéines qu’ils n’en ont besoin. Le comité n’a pas pu démontrer non plus que les fibres pouvaient contribuer à prévenir le cancer ; il a toutefois recommandé la consommation d’aliments riches en fibres.
Le rôle des compléments alimentaires,
Prévenir le cancer en adoptant un régime
Premièrement, une partie du rapport était consacrée aux additifs alimentaires. Alors, aux Etats-Unis, on utilise plus de 3000 substances différentes pour traiter les aliments ; par ailleurs, quelque 12000 produits chimiques classés comme additifs alimentaire qui ont été testés et déclarés cancérigènes pour les animaux ont tous été retirés du marché, à l’exception de la saccharine.
Le comité ne croit toutefois pas que les additifs alimentaires soient reliés de façon significative aux risques de cancer ou qu’il existe une relation entre les expositions aux pesticides et aux produits chimiques industriels et les risques de cancer.
Même si la relation existant entre la cigarette et le cancer a été démontrée pour la première fois il y a plus de vingt ans, la cigarette est toujours la cause d’environ 25 p. 100 de décès résultant de cancers aux Etats-Unis.
En conclusion, le comité mentionnait que les gens voulaient connaître les causes de cancer autres que la cigarette et les moyens susceptibles de prévenir cette maladie, et précisait qu’il était encore impossible de prouver scientifiquement les relations qui existeraient entre l’alimentation et le cancer. Ainsi, le comité n’était donc en mesure que de proposer des lignes directrices générales. Bref, le conseil de recherches a publié un rapport qui, encore une fois, recommande aux gens de modifier leurs habitudes alimentaires dans le but d’améliorer leur santé.