Quels sont les bienfaits de l’ail pour la santé
Avant tout, prévenir les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux.
Puis, en 1980, le cinéaste Les Blank a réalisé un documentaire intitulé Garlic Is as Good as 10 Mothers (L’Ail est aussi bénéfique que 10 mères). Aussi,
s’il devait envisager aujourd’hui d’en tourner la suite,
il pourrait l’appeler L’Ail vaut bien 1200 études.
Ce bulbe au goût piquant a fait l’objet d’une quantité impressionnante de recherches ont été identifiées dans ses humbles gousses.
Les études montrent que l’ail abaisse le cholestérol et liquéfie le sang,
ce qui pourrait contribuer à prévenir l’hypertension artérielle,
les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux.
En laboratoire, l’ail semble inhiber la croissance des cellules cancéreuses. En somme,
des études portant sur des groupes de population montrent que les personnes qui absorbent beaucoup d’ail sont moins sujettes au cancer de l’estomac et du côlon que celles qui en mangent le moins.
Expérience de l’efficacité de l’ail,
Quels sont les bienfaits de l’ail pour la santé
Premièrement, dans une étude effectuée à l’hôpital de Boston,
l’ail a été employé avec succès pour tuer 14 souches de bactéries prélevées dans le nez et la gorge d’enfants atteints d’otites.
En outre, les recherches ont montré que l’ail pouvait contribuer à stimuler l’immunité et diminuer la glycémie.
Il pourrait également soulager l’asthme et préserver la vigueur et la sante des cellules,
et il est même possible qu’il retarde voir empêche,
certains troubles liés au vieillissement.
Le potentiel thérapeutique de l’ail est connu depuis des milliers d’années.
Au cours des âges, il fut employé pour traiter toutes sortes de troubles, depuis les plaies et les infections jusqu’aux problèmes digestifs.
Durant la seconde Guerre mondiale, par exemple, l’armée russe,
lorsqu’elle fut à court de pénicilline pour soigner ses soldats blessés,
demanda à recevoir des gousses d’ail. Aujourd’hui,
en France comme en Allemagne, au Japon et dans divers pays industrialises,
des préparations à base d’ail sont proposées en vente libre dans les pharmacies ou les magasins diététiques.
À la cuisine,
Quels sont les bienfaits de l’ail pour la santé
Tout d’abord, il est difficile d’absorber de grandes quantités d’ail à chaque repas,
à moins d’avoir un palais blindé.
Pourtant, il existe une manière d’augmenter la consommation d’ail sans se faire de tort :
il suffit d’en faire rôtir les gousses.
Contrairement au goût relevé des gousses d’ail crues,
celui des gousses rôties est légèrement caramélisé et agréablement doux.
Déguste sous cette forme,
l’ail se montre tout a fait civilise, et sa saveur est bien moins forte.
Pour rôtir de l’ail, coupez le sommet de chaque gousse de manière à en dégager la pointe. Enduisez le bulbe d’un peu d’huile d’olive avant de l’emballer dans du papier aluminium.
Laissez un peu d’air autour de chaque bulbe,
mais fermez bien le papier aluminium tout autour.
Cuisson, Quels sont les bienfaits de l’ail pour la santé
Faites rôtir à four chaud (180o C) pendant environ 45 minutes ;
les gousses d’ail doivent devenir très tendres.
(il est également possible de faire rôtir de l’ail au micro-ondes ;
réglez le four au maximum et faites cuire les gousses,
non couvertes et sans huile, pendant une dizaine de minutes,
en les tournant à deux reprises en cours de cuisson) .Sortez les gousses d’ail du four après cuisson et laissez-les refroidir légèrement.
Il suffit, pour manger l’ail rôti,
d’écraser légèrement chaque gousse à la base pour en expulser la pulpe par l’ouverture du haut. Cette pulpe d’ail peut être tartinée sur du pain ou mélangée à des pates ou à des légumes cuisinés.
Si vous n’avez pas l’intention de savourer tout de suite l’ail rôti,
vous pouvez également le conserver au réfrigérateur,
pendant une semaine au maximum,
après l’avoir disposé dans un récipient bien fermé.
Favorable pour notre cœur, Quels sont les bienfaits de l’ail pour la santé
Jusqu’ici, les chercheurs ont identifié deux effets bénéfiques majeurs de l’ail pour le cœur et la circulation.
Tout d’abord, ce bulbe contient de nombreuses substances complexes soufrées,
notamment du disulfure de diallyle qui semble contribuer à une bonne circulation du sang, car il empêche les plaquettes de s’agglutiner en formant des caillots.
Dans une étude réalisée à l’université Brown de providence (Rhode Island),
les chercheurs ont administre à 45 hommes souffrant d’excès de cholestérol un extrait d’ail longuement macéré, soit environ l’équivalent de cinq à six gousses d’ail frais. En revanche,
en analysant le sang de ces hommes,
les chercheurs se sont aperçus que la vitesse d’agrégation plaquettaire s’était abaissée considérablement, à raison de 10 à 58% selon les cas.
« Une activité élevée des plaquettes signifie que l’on est davantage exposé au risque d’artériosclérose, de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral,
explique le Dr Robert I. Lin, chercheur et PDG d’une firme de nutrition.
En revanche, les substances complexes sulfurées sont très puissantes et ont la propriété de liquéfier le sang.»
Pourquoi vous devez consommer l’ail ?
L’ail est également bénéfique pour le cœur,
car il abaisse les taux de cholestérol et celui d’une catégorie de lipides sanguins appelés triglycérides. Selon le Dr Yu-Yan Yeh, professeur de nutrition,
une grande partie des effets protecteurs de l’ail se déploie dans le foie, où est généré le cholestérol. Dans le cadre d’études en laboratoire,
des rats auxquels des chercheurs avaient administre un extrait d’ail produisaient 87 % moins de cholestérol et 64% moins de triglycérides.
« Le foie est l’un des principaux organes du corps où se produit la synthèse des corps gras et la production de cholestérol sanguin, commente le Dr Yeh.
Lorsque ces substances sont générés en moins grand nombre dans le foie,
elles se retrouvent en plus faible quantité dans le courant sanguin.»
Passant en revue 16 études portant sur 952 personnes,
des chercheurs britanniques ont constant que le fait de manger de l’ail,
frais ou en poudre,
permettrait d’obtenir en moyenne une diminution de 12 ou 13% du taux de cholestérol total.
D’autre part, selon une revue effectuée par des chercheurs du collège médical de New York à Valhalla,
les indications scientifiques suggèrent que le simple fait de manger chaque jour la moitié d’une gousse d’ail voir une gousse entière,
pourrait abaisser d’environ 9% le taux de cholestérol sanguin.
Défense contre le cancer, Quels sont les bienfaits de l’ail pour la santé
Des travaux de plus nombreux montrent que le fait de manger plus souvent de l’ail pourrait contribuer à prévenir et à traiter le cancer.
Diverses études suggèrent que l’ail agit de diverses manières pour inhiber le cancer :
il empêche les mutations des cellules qui finiraient par dégénérer en cancer,
il stoppe la croissance des tumeurs ou détruit les cellules nuisibles.
Une substance complexe de l’ail, la s-allylcysteine,
semble avoir le pouvoir d’inhiber le processus métabolique qui amène certaines cellules saines à devenir cancéreuses, selon le Dr John Milner, professeur de nutrition. En effet,
le disulfure de diallyle, déjà mentionné plus haut,
semble inhiber la croissance des cellules cancéreuse en faisant obstacle à la division et à la reproduction cellulaire.
« Cette substance étouffe les cellules cancéreuses ;
ces dernières deviennent donc moins nombreuses et finissent par mourir», commente le Dr Milner.
Bon à savoir
Une autre substance présente dans l’ail est le trisulfure de diallyle,
dix fois plus puissant que le disulfure pour éliminer les cellules cancéreuses chez l’être humain. « Son efficacité est comparable à celle du 5-fluorouracil (5FU),
une substance très souvent utilisée en chimiothérapie», poursuit le Dr Miler.
En outre, puisque l’ail est beaucoup moins toxique pour les cellules saines que le médicament anticancéreux utilisé en chimiothérapie,
il est permis d’espérer que ce bulbe puisse un jour nous offrir la base d’une forme infiniment plus douce de chimiothérapie.
Certains complexes présents dans l’ail contribuent à empêcher les nitrites, des substances présentes dans certains aliments et dans un grand nombre de polluants courants,
de se transformer en nitrosamines,
des substances complexes dangereuses capables de provoquer des mutations cancéreuses dans le corps.
Êtes-vous au courant ?
Les avantages de l’ail se manifestent aussi ailleurs qu’en laboratoire.
Les chercheurs ont par exemple constaté que dans les habitants du sud de l’Italie,
qui mangent beaucoup d’ail,
sont moins sujets au cancer de l’estomac que les populations du nord de ce pays,
où l’ail est moins apprécié.
« Dans une province du nord de la chine,
la population mange habituellement de quatre à sept gousses d’ail chaque jour. Par ailleurs,
l’analyse statique de la population montre que pour cent cas de cancer de l’estomac dans la province avoisinante,
où la consommation d’ail est loin d’être aussi importante,
on ne recense dans la région où l’ail est très prisé que huit cas de ce cancer, au grand maximum», souligne le Dr Paxton.
Aux Etats-Unis, une étude portant sur 41 837 femmes habitant dans l’Iowa a permis de contenter, chez celles qui mangeaient de l’ail au moins une fois par semaine,
que le risque de cancer du côlon était 35% plus faible que chez celles qui n’en mangeaient jamais. « En fonction de nos connaissance actuelles,
je dirais que le fait de manger trois gousses d’ail par jour pourrait réduire de 20 % le risque de nombreux cancers, affirme le Dr Lin.
L’absorption de six gousses d’ail par jour permettrait d’obtenir une diminution d’au moins 30% du même risque.»
Une forme efficace de pénicilline
En premier lieu, nous assistons depuis quelques années à une tendance effrayante qui est la résistance aux antibiotiques, c’est-à-dire l’aptitude des bactéries à résister à des médicaments traditionnels ont été sans effet ou trop toxiques. De même que,
dans le cadre d’une étude, des chercheurs de l’hôpital de Boston ont préféré 14 souches différentes de bactéries à l’intérieur du nez et de la gorge d’enfants souffrant d’otites,
dont certaines s’étaient montrées rebelles à tout traitement par antibiotiques. Finalement,
en laboratoire, l’extrait d’ail permettait de détruire efficacement ces germes récalcitrants.
Selon les experts
Au cours d’une autre étude, des chercheurs de l’université du Nouveau-Mexique à Albuquerque ont effectué des tests afin d’établir si l’ail pouvait être utilisé pour traiter l’otomycose,
ou mycose de l’oreille. Pourtant,
selon les scientifiques, ce trouble est dû à un champignon du genre Aspergillus.
Les traitements habituels comportent des inconvénients parfois graves ;
les médicaments à usage local peuvent se révéler pénibles,
et leur emploi est exclu si le tympan est perforé. En d’autres termes,
Dans l’étude de laboratoire déjà mentionnée,
les chercheurs ont traité le champignon responsable de ce trouble à l’aide d’extrait d’ail dilué dans de l’’eau. Outre cela, même en concentrations très faibles,
l’ail inhibait la croissance du champignon aussi efficacement que les médicaments actuellement disponibles. En conséquence,
dans certains cas, il s’est même avéré plus efficace que ces derniers.
Caractéristique et préparation
Préférez l’ail frai. L’ail cru écrasé contient de l’alicine,
une substance complexe qui décompose rapidement en une multitude d’autres composés bénéfiques, comme le disulfure et le trisulfure de diallyle déjà mentionnés.
En revanche, et cela se comprend, nous n’apprécions pas tous le goût particulièrement relevé de l’ail cru. Par contre,
si c’est votre cas, pensez à utiliser une gousse d’ail coupée en deux pour en frotter énergiquement l’intérieur d’un saladier de bois avant d’y verser vos crudités. En dernier lieu,
vous pourrez ainsi apprécier un goût d’ail discret sans pour autant vous priver des bienfaits de ce bulbe merveilleux.
Favorisez-vous la vie, Quels sont les bienfaits de l’ail pour la santé
N’hésitez pas à utiliser l’ail sous toutes ses formes car il n’est pas indispensable de l’absorber frais pour bénéficier de son pouvoir thérapeutique. D’autant plus,
chacune des formes sous lesquelles il est accommodé – cru, cuit ou en poudre – libère ses propres substances complexes bénéfiques. En bref,
afin d’en bénéficier au maximum,
incorporez généreusement dans votre alimentation l’ail frais,
en poudre, lyophilisé ou cuit.
Hachez-le menu
Que vous utilisiez l’ai cru ou cuit, le fait de le hacher,
de l’écraser ou de le presser en augmente considérablement la surface et libère beaucoup plus de substances bénéfiques.
Évitez de trop le cuire
D’abord, Toute cuisson trop prolongée risque de détruire certaines substances complexes fragiles dans l’ail. Cependant,
il est préférable de le cuire rapidement,
en l’ajoutant par exemple à des légumes sautés ou en ajoutant quelques gousses écrasées en fin de cuisson,
s’il s’agit d’un plat comme un ragoût ou un pot-au-feu,
suggère le Dr Lin.
« l’ail préparé de la sorte a un goût beaucoup moins prononcé que l’ail». Précise-t-il.
