D’ou viennent les troubles alimentaires
Les crises au sujet de la nourriture et l’utilisation d’aliments
comme moyen de pression peuvent provoquer chez
un enfant soit des aversions alimentaires ou, au contraire, le début d’une boulimie.
Toujours donner à un bébé une quantité fixe d’aliments
selon un horaire rigide au lieu d’attendre qu’il manifeste sa faim peut inhiber son désir de s’exprimer,
puis sa capacité même de reconnaître les sensations de faim qu’il ressent.
Les gens qui ont des troubles alimentaires nient presque toujours avoir faim, qu’ils soient boulimiques ou anorexiques.
Par ailleurs, se servir d’aliments pour calmer les frustrations, les colères ou les peines d’un enfant peut inhiber sa capacité de faire face à ses émotions et le rendre plus tard trop complaisant à l’égard de la nourriture.
Toutefois, ne respecter aucune des préférences que manifestent les jeûnes entraîne inévitablement d’autres types de problèmes.
Forcer les enfants à manger ne donne jamais de résultats heureux ;
dans ces conditions, certains vont même jusqu’à s’étouffer ou vomir.
Comme le plaisir qu’ils devraient normalement éprouver aux repas.
Ils en viennent à ne plus vouloir manger que des collations.
L’adolescence est aussi un âge plutôt difficile.
L’atmosphère de conflit résultant de discutions sur la nourriture à l’heure des repas amené généralement des adolescents à se rebeller contre la conception de l’alimentation qu’on leur impose.
Généralement, il vaut mieux respecter les petits caprices alimentaires des enfants,
puis des adolescents, que de les critiquer constamment,
que de les critiquer constamment, car, à la longue, ces caprices sont sans doute moins malsains que ses conséquences de conflits perpétuels.
Comment expliquer les changements d’appetit,
D’ou viennent les troubles alimentaires
Des changements soudains dans l’appétit d’une personne indiquent parfois des troubles d’ordre physiologique ou émotif.
La perte d’appétit indique souvent l’imminence d’une maladie,
avant même que n’apparaissent les symptômes habituels.
La façon dont une personne mange peut aussi fournir des indices sur son état émotif.
Il arrive, par exemple, que les gens déprimés ne se donnent plus la peine de manger ou que les gens très seuls mangent pour combler le vide de leur vie.
L’anorexie nerveuse se déclare souvent à la suite d’un régime très sévère ou d’un refus prolongé de consommer des hydrates de carbone.
Ainsi, s’il ne faut pas s’inquiéter des caprices alimentaires passagers,
il faut cependant considérer toutes modifications brusques dans l’appétit d’une personne comme des indices de troubles de santé.