Tout savoir sur la consommation du taro
Tout d’abord, le taro
se consomme cuit parce qu’il est riche en amidon non digestible
et qu’il contient des cristaux d’oxalates de calcium, substances amères
et irritantes pour le système digestif mais qui
sont détruites par le cuisson.Puis, la cuisson change la couleur de sa chair
qui devient grisâtre ou mauve. Aussi, le taro s’utilise
comme la pomme de terre. Ensuite, il est le meilleur
servi très chaud car sa texture
change lorsqu’il refroidit. Par la suite, le taro épaissit
soupes et ragoût dont il absorbe la saveur. Il est délicieux frit comme les pommes
de terre ou nappé de sauce. De ce fait, on peut
le râper puis le cuire en crêpes. De même, Il est parfois servi en entremets sucré ou en
dessert ; on le coupe en morceaux que l’on cuit dans
un sirop, comme les marrons glacés. Mais encore, le taro est broyé en fécule surtout
utilisée dans la cuisine asiatique. En fait, les feuilles
se cuisinent comme l’épinard ou servent à envelopper des aliments qui
seront cuits au four. Donc, ces feuilles contiennent aussi des oxalates de calcium détruits par la cuisson.
Origine du taro,
Tout savoir sur la consommation du taro
D’une part, tubercule d’une plante
probablement originaire du Sud-est asiatique,
le taro pousse dans les régions tropicales ainsi que dans les
régions tempérées assez chaudes. Alors, il aurait été
cultivé pour la première fois il y a entre 4000 et 7000
ans et introduit par la suite au japon et en chine. Non seulement, les forets
vierges constituent son habitat
naturel. Mais encore, le taro sert d’aliment de base dans plusieurs
pays tropicaux, notamment dans les îles du pacifique, dans
les caraïbes et en Asie. D’autant plus, le taro appartient à une famille de plantes
décoratives ; il est apparenté au philodendron et
au dieffenbachia. Il en existe plus de 100 variétés. En outre, certaines sont
de formes allongée et ressemble à la patate douce, tandis que
d’autres sont arrondies et ressemblent au céleri-rate. Pourtant, d’une façon générale,
l’apparence extérieure est plutôt lisse et peu
bosselée. De toute évidence, le plant de
taro peut atteindre 1,8 m de haut. Au contraire, ses imposantes
feuilles et les jeunes pousses blanchies sont comestibles,
elles sont rarement disponibles sur les marchés
occidentaux. Par exemple, les tubercules recouverts
d’une épaisse peau rugueuse et
velue et brune, ornée de minces cercles renfermes
une chair de couleur crème, blanche ou lilas
grisâtre, qui est parfois veinée de rose ou
de brun. Ainsi, la chair farineuse est sucrée.
Achat
Pour commencer, rechercher des taros très fermes, sans moisissures,
ni parties molles. En conséquence, faire une petite incision dans la chair afin
de vérifier si celle-ci est bien juteuse ; idéalement,
un taro devrait être coupé en deux afin qu’on puisse juger de la qualité de la chair.
Préparation,
Tout savoir sur la consommation du taro
D’abord, peler le taro, puis le recouvrir d’eau fraîche s’il n’est
pas utilisé immédiatement. En somme, le taro contient un liquide
collant qui peut irriter la peau ; se munir de gants
pour le peler ou le peler sous l’eau courante.
Conservation,
Tout savoir sur la consommation du taro
Avant tout, le taro se conserve dans un endroit frais, sombre, sec
et aéré . En revanche, il est préférable de le consommer le plus rapidement possible car il amollit. Pour finir, les feuilles du taro se conservent plusieurs jours
au réfrigérateur, les essuyer avec un linge humide
et les placer dans un sac de plastique perforé.
Valeur nutritive
Cuit | |
Eau | 64% |
Protéines | 0,4 g |
Matières grasses | 0,2 g |
Glucides | 34,5 g |
Calories | 142 |
Par 100 g |
En premier lieu, le taro est riche en potassium ; il contient
du magnésium, du phosphore et du fer.
Cuisson
Premièrement, le taro est bouilli (cuire une vingtaine de minutes),
cuit à la vapeur ou au four (environ 25 min) mais sa
saveur s’intensifie et sa chair s’assèche
considérablement. Autrement dit, le badigeonner fréquemment de beurre, de
margarine ou de sauce et le servir très chaud. Dans ce cas, le
taro devient gluant lorsqu’il est réduit en purée aussi
est-il préférable de cuire la purée pour l’assécher,
en croquettes ou en soufflé par exemple. Finalement, afin d’éviter qu’il
ne soit trop cuit et qu’il ne se défasse en morceaux,
ajouter le taro en fin de cuisson d’une soupe ou d’un
ragoût après l’avoir cuit à la vapeur ou bouilli.