Alimentation et le bon fonctionnement du corps

Alimentation et le bon fonctionnement du corps

Alimentation et le bon fonctionnement du corps

Avant tout, les éléments nutritifs qu’on puise dans les aliments sont des substances essentielles à la santé.

Selon les spécialistes,

il existe une quarantaine de ces éléments repartis en cinq grandes classes :

les vitamines, les sels minéraux,

les acides aminés, les acides gras essentiels et l’eau.

De plus, nous avons besoin d’hydrates de carbone, ou glucides,

de graisses et de protéines comme combustible ou source d’énergie :

idéalement, 13 à 14 %  des calories alimentaires devraient êtres tirées des protéines,

35 % des graisses et le reste des hydrates de carbone.

Cependant, bien que les exigences alimentaires varient d’un individu à un autre,

nous avons tous continuellement besoin d’éléments nutritifs de chacun de ces groupes pour combler les dépenses énergétiques du corps,

pour assurer sa croissance,

pour entretenir et remplacer les tissus et pour soutenir les processus physiologiques vitaux. Tandis que, Pour apprécier la valeur des éléments nutritifs, 

il faut comprendre leur rôle et déterminer les besoins énergétiques de l’organisme ;

de cette manière, on peut éviter les excédents l’organisme de fonctionner normalement.

Tous les éléments nutritifs dont a besoin un organisme en bonne santé proviennent de la nourriture ou sont fabriqué par  l’organisme.

Du reste, la nourriture absorbée doit subir d’importantes transformations physiques et chimiques pour que les éléments nutritifs essentiels deviennent  une source d’énergie. 

Ces transformations s’opèrent dans le système digestif.

La digestion, Alimentation et le bon fonctionnement du corps

Le but de la digestion est de libérer les éléments nutritifs des grosses molécules d’aliments en les fonctionnant en particulier suffisamment petites et solubles pour qu’elles puissent  être absorbées par les cellules.

En fait, les éléments nutritifs ne peuvent être assimiles si la digestion est entravée.

La digestion consiste en un ensemble de phénomène mécaniques et chimiques qui simplifient la structure des divers éléments nutritifs.

Des processus hormonaux entrent en jeu avant, pendant et après la digestion ;

les secrétions et les contractions musculaires du tube digestif peuvent être déclenchées par les secrétions hormonales ou stoppées en partie par des facteurs psychologies extérieurs à l’organisme.

Les actions mécaniques

Elles agissent pendant le cycle entier de la digestion.

Les réactions chimiques, attribuables aux acides,

aux enzymes et aux alcalis s’accomplissent surtout sur les protéines,

les corps gras, ou lipides,

et les sels minéraux sont en grande partie assimiles directement par l’organisme sitôt qu’ils  ont été séparés des aliments.

L’eau est un agent vital pendant tout le processus de digestion ;

elle aide à attendrir et à dissoudre les éléments nutritifs,

puis à les véhiculer jusqu’aux cellules.

Le fractionnement mécanique et chimique des aliments commence dans la bouche où, mastiquée et réduite en fines particules, la nourriture se mélange à la salive,

devient plus souple et plus facile à avaler ;

simultanément, la ptyaline, un enzyme de la salive,

commence à broyer les amidons pour les réduire en molécules de sucre simple.

Pendant que la nourriture est dans la bouche,

elle stimule l’appétit et les secrétions salivaires.

Elle passe ensuite dans le système digestif sous l’action de la déglutition.

Des mouvements de brassage musculaires (appelés contractions péristaltiques)  la poussent dans l’œsophage par le sphincter du cardia :

un muscle annulaire qui protégé l’entrée de l’estomac et empêche la nourriture de revenir dans l’œsophage.

À la manière d’un malaxeur, l’estomac agit sur la nourriture tant mécaniquement que chimiquement et sert aussi de réservoir alimentaire.

L’estomac est un organe élastique divisé en trois sections : le cardia,

ou partie supérieure ; la grosse tubérosité, ou large sac rond au centre ;

et le pylore, ou orifice inférieur.

Les trajets de la digestion, Alimentation et le bon fonctionnement du corps

La nourriture se dépose dans l’estomac depuis les parois jusqu’au centre.

De cette façon, la masse d’aliments se maintient

toujours dans une solution au pH approprié, ce qui permet

à la digestion salivaire commencée dans la bouche de se poursuivre.

Pendant ce temps, les couches les plus rapprochées

des parois sont digérées par les acides des sucs gastriques.

En effet, dans tout l’appareil digestif,

le Ph environnant (soit aide, soit alcalin) agit comme  un régulateur

qui facilite certaines étapes de la digestion ou en retarde d’autres.

Sans ce contrôle, la digestion ne serait pas possible.

L’estomac, agité par les mouvements rythmés des contractions musculaires,

finit par amalgamer tous les aliments avec les sucs gastriques,

formant une mixture semi-solide appelée chyme.

Le suc gastrique que contient de l’acide chlorhydrique

(qui maintient un niveau d’acidité suffisant pour fractionner

les protéines et détruire les micro-organismes qui pourraient provoquer des infections),

de la mucine (qui agit comme lubrifiant pour accélérer

le transit dans le tube digestif et protéger le tube lui-même) et, enfin,

des enzymes pepsines et des lipases gastriques (qui aident à fractionner les molécules des protéines et des gras).

Sentir un fumet, goûter un mets ou penser à un bon repas augmentent les secrétions gastriques, mais des odeurs repoussantes ou des émotions violentes comme la colère ou la peur peuvent les diminuer.

Temps de digestion, Alimentation et le bon fonctionnement du corps

En moyenne, les aliments séjournent dans l’estomac pendant quatre heures.

Le temps précis du transit dépend de la sorte d’aliments ingérés :

certains peuvent traverser l’estomac en moins d’une demi-heure,

tandis que d’autres peuvent y séjourner jusqu’à sept heures. 

La digestion des hydrates de carbone est rapide,

celle des protéines est un peu plus lente.

Les graisses sont les substances qui se digèrent le plus lentement.

Une fois que l’estomac a terminé  son travail, 

les contractions péristaltiques chassent le chyme par

le sphincter du pylore vers le duodénum,

la partie supérieure de l’intestin grêle l’Étape la plus

importante de la digestion s’opère dans l’intestin grêle grâce à trois types de sécrétions.

Ensuite, le pancréas secrète du bicarbonate qui neutralise  le suc gastrique  du chyme,

ainsi que du suc pancréatique dont l’action enzymatique sépare les protéines,

les amidons, les gras et les autres composants alimentaires.

Les fonctions du foie, Alimentation et le bon fonctionnement du corps

Le foie secrète de la bile qui facilite la digestion des

graisses en les émulsionnant et en les rendant accessibles aux enzymes digestifs.

Finalement, les cellules de la paroi de l’intestin secrètent du suc intestinal qui contient de nombreux enzyme dont plusieurs agissent sur les hydrates de carbone,

deux sur les protéines et sur les graisses.

Puis, pendant cette étape de la digestion,

les villosités intestinales – petites  saillies ressemblant

à des doigts minuscules et couvrant la paroi intestinale – absorbent les éléments nutritifs et assurent leur passage dans le sang.

Les mouvements rythmiques péristaltiques mélangent

la nourriture et la font progresser dans l’intestin grêle en  les chassant vers les villosités.

Par des mouvements réguliers  « d’aspiration »,

celles-ci extraient les molécules nutritives des aliments

digérés avec tant d’efficacité que près de 95% de ces molécules

auront été absorbées lorsque le chyme quittera l’intestin grêle.

Le temps d’ingestion, Alimentation et le bon fonctionnement du corps

Pour commencer, cette phase d’absorption se décompose

en une série de mécanisme physico-chimiques.

Autrement dit, les vitamines, les sels minéraux,
le produit final de la digestion des graisses qui pénètre

d’abord dans les vaisseaux lymphatiques d’où il passe dans le sang.

De ce fait, ce n’est qu’à ce stade du processus que les éléments nutritifs peuvent gagner les cellules pour agir comme  combustible.

En outre, pour régénérer et réparer les tissus ou pour régler les fonctions vitales ;

ils peuvent aussi être stockes ou transportes ailleurs  dans l’organisme pour élimination des résidus.

En revanche, tout ce qui n’a pas été absorbé dans l’intestin

grêle est évacué vers le gros intestin.

Le colon, qu’on appelle aussi gros intestin parce que

son diamètre est supérieur à celui de l’intestin grêle,

est le dernier réservoir de l’appareil digestif. Sa première fonction est d’absorber les surplus liquides

et de dissoudre les sels minéraux de la masse digérée pour maintenir l’équilibre des fluides organiques.

Finalement, l’eau qui n’a pas été utilisée au cours des étapes antérieures est excrétée à travers les reins.

Le rôle du gros intestin

Les gros intestins aident également à former les déchets solides de l’organisme, les fèces. Ensuite, les matières fécales sont composées d’environ

deux tiers d’eau et d’un tiers de cellulose (qui assure l’équilibre du tonus musculaire),

d’une grande quantité  de bactéries, ainsi que des résidus des cellules mortes de la paroi interne de l’intestin grêle qui,

elle, se reconstitue toutes les quarante-huit heures. Par contre, la flore intestinale – une population de microbes surtout

présents dans le gros intestin – joue aussi un rôle dans le processus de nutrition,

puisqu’elle synthétise la vitamine K, la biotine et l’acide pantothénique,

provenant ainsi d’une carence de l’une ou l’autre de ces trois vitamines.

Le système digestif

Premièrement, le système digestif est un tube creux d’environ 10 m (30 pi) de  long, ouvert aux deux extrémités. Techniquement, la digestion s’opère à l’extérieur du corps. En d’autres termes, ce n’est que quand les éléments nutritifs ont été digérés et recueillis par le sang qu’ils peuvent être employés par les cellules. Le processus entier consiste à faire circuler les aliments  par les principaux organes de la digestion : la bouche, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin.

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