Les composants dérivés de base du soja

Les composants dérivés de base du soja

Les composants dérivés de base du soja

Dans une nature merveilleuse nous n’aurions qu’à boire un milk-shake pour abaisser le cholestérol,

à s’alimenter des hamburgers pour éviter le cancer et à se réjouir de cheesecake (gâteau au fromage blanc) pour apaiser les bouffées de chaleur,

les sautes d’humeur et plusieurs autres inconvénients liés à la ménopause.

Tiré par les cheveux ?

Peut-être pas, si tous ces nourriture sont à l’origine de soja comme le tofu,

le tempeh et le lait de soja.

D’après  des  experts, ce minuscule haricot sec que beaucoup d’entre nous n’avons jamais vu, moins encore goûté, 

pourraient nous apporter tous ces avantages et plus encore.

Diverses études ont montré que plusieurs substances complexes dans la graine de soja,

ainsi que divers aliments à base de soja comme le tofu,

le tempeh et le lait de soja, pourraient participer à faire baisser le cholestérol,

à diminuer le  danger de cancer et de maladies cardiovasculaires et à adoucir certains troubles qui à rapport à la ménopause. Si les savants préliminaires se révèlent concluantes,

il est même possible qu’a l’avenir, une femme puisse avoir recours aux aliments à base  de soja pour prendre la place, ou tout au moins compléter, une oestrogénothérapie substitutive.

Selon les Docteurs, le mystérieux pouvoir thérapeutique du soja tient à une famille de substances complexes appelées phyto-œstrogènes.

La genistéine et la  daidzéine, en particulier, sont des variantes,

quoique plus faibles, de l’œstrogène, l’hormone générée par l’organisme féminin.

Ces matières  semblent exercer un certain nombre d’actions avantageuses,

comme particulièrement inhiber les effets négatifs des œstrogènes naturels ou renforcer leur action lorsque leurs taux s’abaissent.

Pour le moment, les travaux prouvant les avantages du soja pour la santé en sont encore au stade préliminaire, nous avertissent les scientifiques.

Quoi qu’il en soit, les capacités semblent passionnantes.

«Les informations qui commencent  à s’accumuler concernant le soja sont réellement  enthousiasme», atteste le Dr James W. Anderson, professeur de médecine et de nutrition clinique.

En cuisine

Sans crainte avez-vous dès à présent  vu du tofu à l’étalage réfrigéré de votre supermarché familier.

Mais comment faire pour préparer cette extraordinaire substance pale et spongieuse ? En fait, toutes les possibilités sont permises.

L’avantage du tofu est d’avoir un goût tellement fade qu’il absorbe la saveur des aliments avec lesquels il est cuisiné.

On peut donc l’ajouter à des préparations à base de viande, à des potages ou à des plats de légumes, et même l’utiliser pour certains desserts.

Il existe deux variétés de tofu 

une est consistance ferme, l’autre est molle et crémeuse.

Chacune se prête à des usages différents.

Le tofu ferme : a subi un égouttage prolongé visant à en rejeter le plus possible d’eau, afin d’avoir une consistance résistante.

Il est à préférer si vous désirez qu’il conserve sa forme, par exemple pour des préparations sautées à la poêle, des ragouts ou des croquettes végétariennes.

Le tofu mou : contient plus d’eau que la variante ferme,

ce qui lui donne une texture lisse et crémeuse. Il sert le plus souvent à préparer des sauces froides des assaisonnements pour salades et des desserts.

Les deux variétés de tofu doivent être rincées à l’eau froide avant usage.

Si vous n’avez pas l’intention d’utiliser tout le tofu immédiatement  après avoir ouvert l’emballage scellé, ou si vous l’avez acheté en vrac chez un épicier asiatique,

rincez-le chaque jour et recouvrez-le d’eau fraîche pour le conserver.

Vous pouvez aussi le congeler en attendant de vous en servir.

Apres l’avoir rincé, comprimez le tofu entre vos mains (ou encore, entourez-le au préalable de plusieurs épaisseurs de papier absorbant avant de faire pression),

de manière à en exprimer le plus possible d’eau.

Ainsi, Les composants dérivés de base du soja,

le tofu conservera mieux sa forme en cours de cuisson.

Avantageux pour le cœur

Le surplus de cholestérol est un élément majeur de risques cardiovasculaires ; or, Les composants dérivés de base du soja,

il est possible que l’absorption plus courante de produits à base de soja joue un rôle favorable sur les taux de cholestérol.

Afin de certifier l’action positive du soja,

les specialistes citent les pays d’Asie où l’alimentation quasi quotidienne de la population se compose de tofu, de tempeh ou d’autres aliments à base de soja.

Prenons comme preuve les Japonais : leur longévité surpasse celle de tous les autres peuples de la terre.

Les hommes ont le plus faible taux de décès par maladies cardiovasculaires, les femmes  japonaises les  suivant d’ailleurs de près  sur ce plan.

Suivant les experts, cela pourrait se traduire par le fait que les Japonais consomment quelque 23 kilos d’aliments à base de soja par an et par personne,

soit environ 30 grammes par jour.

Selon les scientifiques,

Les composants dérivés de base du soja

Les médecins ne pensent que les aliments tirés du soja augmentent l’activité des récepteurs de «mauvais» Cholestérol LDL (Lipoprotéines de faible densité).

Ces «pièges», à la surface de nos cellules, s’emparent de molécules dangereuses de Cholestérol LDL dans le flux sanguin pour les envoyer dans le foie,

d’où elles finissent par être excrétées. Lorsque les taux sanguins de cholestérol LDL s’abaissent,

il se pourrait que ce cholestérol «dangereux» s’oxyde sans difficulté et,

par conséquent, 

risque moins  de bloquer les arbres qui conduisent au muscle cardiaque.

Dans le cadre d’une recherche de grande importance,

le Dr Anderson et ses collègues ont remarqué les résultats de 38 études individuelles qui examinaient le rapport entre le soja et les taux de cholestérol.

Ils en ont d’accord qu’en absorbant chaque jour entre 30 et 45 grammes de protéines de soja (à la place des habituelles protéines d’origine animale), il était réalisable d’abaisser de 9% le taux de cholestérol total et de 13% le taux du grave cholestérol LDL.

Calmer les bouffées de chaleur

Au moment de la ménopause,

une large majorité des femmes se plaignent de bouffées de chaleurs et de sueurs nocturnes, qui sont les symptômes les mieux décrits.

En langue japonaise, en revanche,

il n’existe aucun terme pour designer les bouffées de chaleur.

Se pourrait-il que les Japonais subissent moins de troubles liés à la ménopause parce qu’elles absorbent davantage de soja ?

«Certaines données préliminaires suggèrent que le soja atténue les symptômes liés à la ménopause, les bouffées de chaleur,

par exemple », commente   le Dr Mark Messina,

ancien président du programme alimentaire de L’institut national américain du cancer.

Lors d’une étude, des chercheurs australiens ont administré chaque jour à 58 femmes ménopausées environ 45 grammes soit de farine de soja, soit de farine de blé.

Après trois mois, les femmes qui avaient reçu la farine de soja ont signalé une baisse de 40% de leurs bouffées de chaleur,

alors que la diminution n’était que de 25% chez les femmes qui avaient absorbé de la farine de blé.

«Si ces données devaient être confirmées, il se pourrait que dans quelques années, les médecins en viennent à prescrire 2 tasses de lait de soja par jour au lieu de recommander une hormonothérapie de substitution pour soulager les symptômes liés à la ménopause», commente le Dr Messina.

Les joies du soja 

Tofu ou tempeh, autant de mots mystérieux pour vous ?

Voici plusieurs aliments à base de soja parmi les plus courants,

avec quelques suggestions pour les utiliser.

Succédanés de la viande : Si vous souhaitez absorber moins de viande et davantage de soja, ne manquez pas d’aller examiner l’étalage réfrigéré  d’un magasin diététique.

Côté a côté avec divers produits à base  de viande issue de l’agriculture biologique, vous y trouverez toutes sortes de «viandes» qui n’en sont pas,

puisqu’il s’agit de produits à base de soja. Dans certains cas, leur goût est tout à fait convaincant.

Farine de soja : Obtenue à partir de graines de soja grillées et réduites en poudre,

la farine de soja peut être utilisée pour remplacer une partie de la farine de blé dans la préparation de pain ou de gâteaux.

Les nutritionnistes préconisent d’acheter de la farine de soja dégraissée,

moins grasse et plus riche en protéines que la variété non dégraissée.

Lait de soja : Boisson crémeuse, ressemblant à du lait,

obtenue à partir de graines de soja moulues et trempées dans de l’eau.

On trouve des variantes nature ou additionnées de divers aromes.

Certaines personnes préfèrent le lait de soja allégé.

Ce dernier contient moins de matières grasses que le lait natures,

mais peut-être moins, en revanche, de phyto-œstrogènes protecteurs.

Tempeh : Ces galettes friables de forme irrégulière,

sont obtenues à partir de graines de soja fermentées additionnées de moisissure,

ce qui leur confère un goût particulier légèrement fumé rappelant celui des noix.

Le tempeh s’utilise pour des grillades, peut-être incorporé dans une sauce pour accompagner des pâtes ou servir à préparer diverses recettes (ragoûts).

Protéines de soja texturées : Obtenu à partir de farine de soja,

ce succédané de la viande se présente sous forme de boulettes sèches plus ou moins grosses ;

il peut remplacer au moins une partie de la viande qui entre dans la combinaison de recettes comme les pains de viande, hamburgers, ragoûts, etc.

Tofu : Cet aliment blanc, crémeux, dont la consistance rappelle celle du fromage,

est obtenu à partir de lait de soja caillé.

Il existe du tofu de consistance ferme ou molle ;

le tofu se prête à toutes sortes de recettes,

depuis les potages jusqu’aux desserts.

Vous trouverez les deux sortes de tofu au comptoir réfrigéré de la plupart de supermarchés.

Les autres produits à base de soja sont vendus en magasin diététique ou dans certaines épiceries exotiques.

Une importante défense pour le sein

Les chercheurs pensent que les phyto-œstrogènes  du soja qui imitent le comportement des œstrogènes naturels dans le corps de la femme,

pourraient contribuer à atténuer les effets de ces derniers dans l’organisme.

Etant donné que l’on suspecté les œstrogènes de remonter la croissance des tumeurs du sein, une vivacité plus faible de ces hormones pourrait être synonyme de moindre risque de cancer du sein.

Les œstrogènes du soja peuvent jouer des rôles défenseur multiples chez la femme, en fonction de son âge.

Chez les femmes en période de pré-ménopause, par exemple,

une alimentation comprenant beaucoup de produits à base de soja pourrait prolonger le cycle menstruel.

Ce fait a son importance, puisqu’une augmentation des taux d’œstrogènes se produit en début de cycle chez toutes les  femmes.

L’addition de ces pics hormonaux sur toute une vie expose l’organisme à de grandes quantités d’œstrogènes,

ce qui pourrait enfin de compte provoquer des mutations cellulaires susceptibles de dégénérer en cancer. En allongeant le cycle menstruel, selon les experts,

il serait possible de diminuer la fréquence de  ces pointes et,

par conséquent, de diminuer les taux d’œstrogène auxquels une femme est exposée durant toute son existence.

Dans le cadre d’une étude,

Les composants dérivés de base du soja

Plusieurs chercheurs de l’université de Singapour ont constaté que le risque de cancer du sein était divisé par deux chez les femmes pré-ménopausées qui absorbaient de grandes quantités d’aliments à base  de soja,

ainsi que de généreuses quantités de betacarotène et de corps gras polyinsaturés,

par rapport à d’autres femmes qui mangeaient quant à elles beaucoup de protéines d’origine animale.

Il est intéressant de noter que chez les femmes ménopausées,

les aliments  à base de soja semblent apporter un supplément d’œstrogène pouvant compenser les faibles taux de cette hormone dans l’organisme.

Cet apport offre, semble-t-il,

les avantages protecteurs de l’œstrogène (en contribuant par exemple à prévenir l’ostéoporose), sans pour autant augmenter les risques de cancer.

Une protection pour l’homme,

Les composants dérivés de base du soja

La majorité des travaux récents visant à explorer les effets protecteurs des aliments à base de soja portaient sur la femme,

mais les experts sont néanmoins unanimes à confirmer que l’homme peut en bénéficier lui aussi. Il Contribue à prévenir les maladies cardiovasculaires et aide à soulager les symptômes liés à la ménopause.  

Ensuite, le soja Réduit le risque de cancer du sein et de la prostate.

Il semblerait qu’une alimentation comprenant beaucoup de produits à base de soja puisse contribuer à atténuer les effets nocifs de la testostérone,

l’hormone masculine, soupçonnée de stimuler la croissance de cellules cancéreuses dans la prostate.

Une étude portant sur 8000 hommes d’origine japonaise et vivant à Hawaii a permis de constater que ceux qui absorbaient le plus de tofu présentaient le plus faible taux de cancer de la prostate.

Bien que l’incidence de ce type de cancer soit tout aussi élevée parmi les hommes japonais que chez les Occidentaux, les premiers présentent cependant le plus faible taux de décès  par cancer de la prostate parmi tous les peuples de la terre.

Les experts pensent que les aliments à base de soja,

qui inhibent les effets de la testostérone, contribuent à épuiser le «carburant» qui stimule la prolifération cancéreuse.

Pour l’homme, comme pour la femme,

«ces études suggèrent qu’il suffit d’absorber une portion par jour d’aliments à base de soja pour réduire le risque de cancer, déclare le Dr Messina.

Si cela devait se vérifier, le soja pourrait avoir alors un impact considérable sur la santé publique.»

Avantages nutritionnels,

Les composants dérivés de base du soja

Le tofu, le tempeh et divers autres aliments à base de soja

ne sont pas seulement d’intéressantes sources de phyto-œstrogènes,

ces types d’aliments sont tout simplement bénéfiques.

«Du seul point de vue diététique,

il existe toutes sortes de bonnes raisons de manger davantage de soja»,

souligne de Dr Messina.

Une portion de 100 grammes de tofu fournit par exemple environ 20 grammes de protéines, soit 40% de la valeur quotidienne (VQ).

La même portion contient en outre environ 258 milligrammes de calcium (Plus de 25% de la VQ), et 13 milligrammes de fer (87% de l’apport journalier recommandé pour la femme et 130% de celui pour l’homme).

La teneur ne corps gras des aliments à base de soja est modérément élevée,

mais il s’agit pour l’essentiel de matières grasses polyinsaturées.

Par conséquent,

ces types d’aliments ne contiennent que peu des matières grasses dangereuses pour nos artères,

matières grasses que l’on trouve dans la viande et de nombreux produits laitiers, conclut le Dr Messina.

Ajoutez-les en fin de cuisson,

Les composants dérivés de base du soja

Comme vous préparer du tofu ou d’autres produits à base de soja, attendez toujours le dernier stade de cuisson pour les intégrer à votre recette.

Les chercheurs pensent qu’une cuisson prolongée à température élevée pourrait diminuer, voire même annuler, un grand nombre des avantages thérapeutiques de ces aliments.

Soyez un consommateur averti,

Les composants dérivés de base du soja

S’il est mieux de consommer des produits à base de soja non transformé industriellement,

il est quelquefois bien pratique d’avoir recours à un produit tout prêt,

comme une saucisse ou un burger végétal.

Inspecter à l’achat que de tels produits contiennent bien des «protéines de soja», des «protéines végétales hydrolysées» ou des «protéines végétales texturées»,

qui sont toutes les sources acceptables de phyto-œstrogènes.

En revanche, n’attendez rien d’extraordinaire des produits qui possèdent des concentrés de protéines de soja, fait remarquer le Dr Anderson.

«Seulement, il ne reste plus beaucoup de substances bienfaisant dans ces types de produits», précise-t-il.

Préférez les produits entiers,

Les composants dérivés de base du soja

La majorité du temps, il est assurément mieux de réduire la part de matières grasses dans notre alimentation ; en revanche,

la teneur en phyto-œstrogènes du lait de lait de soja entier est de 50% supérieurs à celle du même produit allégé, selon le Dr Anderson.

«L’absorption d’un peu plus de matières grasses est négligeable, comparée à cet apport considérablement plus élève de  phyto-œstrogènes», conclut-ils.

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