Peut on guérir du cancer sans traitement

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Peut on guérir du cancer sans traitement

Dans le domaine de la protection du cancer,

les aliments sont un remède très puissant. Quantités d’études montrent qu’une alimentation saine, comprenant moins de matières grasses et davantage de fruits,

de légumes, de céréales complètes et de légumineuses,

peut considérablement  diminuer le risque de cancer.

Les recherches indiquent d’ailleurs que si nous absorbions tous davantage de nourritures bénéfiques et moins d’aliments sans valeur diététique, l’incidence de tous les types de cancer diminuerait d’au moins 30%.

« Nos aliments sont loin de n’être qu’une forme indispensable de carburant,

comme  on l’a cru assez longtemps, souligne le Dr Keith Block,

directeur médical d’un institut de cancérologie.

Notre expérience au cours des deux dernières décennies indique que certaines substances complexes dans les aliments peuvent non seulement prévenir le cancer,

mais également aider à lutter contre cette maladie au niveau même de nos cellules.»

Une défense venant du jardin,

Aliments qui protegent contre le cancer

Les experts savent depuis belle lurette que les personnes qui absorbent plus de fruits,

de légumes et d’autres aliments d’origine végétale sont moins exposées au cancer que d’autres dont les habitudes alimentaires ne sont pas aussi saines.

En revanche, il n’y a pas très longtemps qu’ils en ont découvert la raison.

Certaines substances appelées phytonutriments,

que l’on trouve exclusivement dans les aliments d’origine végétale (le préfixe phyto, d’origine grecque, signifie plante),

sont en effet capables de stopper le processus cancéreux.

Les études ont particulièrement montré que le brocoli contient des phytonutriments appelés isothiocyanates,

qui empêchent les cellules de devenir cancéreuses.

Au cours d’une étude effectuée à Baltimore,

des animaux de laboratoire qui avaient reçu de petites quantités de sulforaphane (une catégorie d’isothiocyanare) étaient à peu près deux fois moins susceptibles d’avoir une tumeur  mammaire que d’autres  cobayes qui n’avaient pas reçu cette substance.

Les aliments qui se composent du soja

Les phytonutriments sont également présents en abondance dans les aliments à base de soja comme le tofu, le tempeh et le lait de soja.

Une substance complexe spécifique présente dans les aliments à base de soja,

la genistéine, inhibe la croissance des tumeurs cancéreuses en empêchant le développement des vaisseaux sanguins voisins.

Cela pourrait expliquer pourquoi les femmes japonaises,

qui mangent beaucoup d’aliments à base de soja,

présentent un plus faible risque de cancer du sein que leurs consœurs américaines.

En outres, les recherches préliminaires suggèrent que les aliments à base de soja pourraient contribuer à réduire le risque de cancer de la prostate chez l’homme.

Nous ne saurions être surpris d’apprendre que l’ail,

réputé  depuis la nuit des temps pour son pouvoir thérapeutique,

contient également de nombreux phytonutriments.

Il s’avère que certains des plus puissants d’entre eux,

les sulfures allyliques, contribuent à détruire les substances cancérigènes dans l’organisme. Au cours d’une étude portant sur près de 42 0000 femmes,

des chercheurs américains ont constaté que le risque  de cancer du côlon était 35% plus faible chez celles qui absorbaient chaque  semaine plus d’une portion d’ail (c’est-à-dire soit une gousse d’ail frais, soit de l’ail en poudre) par rapport aux femmes qui ne mangeaient jamais d’ail.

La capacité des antioxydants,

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Chaque jour, notre organisme doit faire face aux assauts répétés de molécules nuisibles appelées radicaux libres. Ces molécules d’oxygène non appariées,

car elles ont perdu un électron,

circulent à travers tout le corps à la recherche d’un électron de remplacement.

Il s’ensuit un véritable pillage d’électrons qui endommage les cellules saines et pourrait même déclencher le processus cancéreux.

La nature avait pourtant prévu cette menace puisqu’elle à doté les fruits et les légumes, ainsi que divers autres aliments,

de substances complexes protectrices appelées antioxydants,

dont le rôle est soit d’empêcher l’apparition des radicaux libres,

soir de mettre ces derniers hors d’état de nuire.

Beaucoup de complexes présents dans nos aliments jouent le rôle d’antioxydants dans l’organisme ; mais,

parmi ceux que l’on a le plus souvent étudié et dont on sait qu’ils sont les plus puissants, se trouvent le betacarotène et les vitamines C et E.

Le betacarotène est le pigment qui donne à beaucoup de fruits et de légumes leur belle teinte orange – mais n’allez pas croire qu’il ne sert qu’il ne sert qu’à cela !

Les recherches ont en effet montré que cette substance stimule la libération dans l’organisme des cellules tueuses,

qui traquent et détruisent les cellules cancéreuses avant que celles-ci ne puissent faire des dégâts.

Importance du betacarotène,

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Des dizaines d’études ont montré que les personnes qui absorbent habituellement beaucoup de betacarotène par l’alimentation peuvent diminuer leur risque de certains cancers,

notamment le cancer des poumons,

celui de l’intestin et ceux de la bouche et des gencives.

Il n’est pas nécessaire d’absorber de grandes quantités de betacarotène pour être protégé.

Le résultat des recherches suggère qu’il suffit probablement d’en obtenir 15 à 30 milligrammes par jour, c’est-à-dire  la quantité fournie par une ou deux grosses carottes.

Le melon cantaloup, la patate douce,

les épinards et le chou chinois sont tous d’excellentes sources  de betacarotène.

Un autre antioxydant puissant est la vitamine C,

dont il est prouvé qu’elle contribue à empêcher la formation de substances complexes cancérigènes dans le tube digestif. Au cours d’une étude de grande envergure,

le Dr Gladys Block, professeur d’épidémiologie,

a analysé des dizaines d’études moins conséquentes portant sur le rapport  entre la vitamine C et le cancer. Sur les 46 études ainsi examinées,

33 montraient que les personnes qui absorbaient le plus de vitamine C présentaient également le plus faible risque de cancer.

Privilegier les aliments riches en vitamines

La valeur courante pour la vitamine C est de  60 milligrammes et l’obtention d’une telle quantité à partir de nos aliments ne pose aucun problème.

Un poivron vert, par exemple, contient 66 milligrammes de vitamine C,

tandis qu’une portion de 50 grammes de brocoli en fournit 35 milligrammes.

De tous les antioxydants, la vitamine E est peut être le plus polyvalent.

Non seulement elle fait obstacle aux radicaux libres,

mais elle lutte contre le cancer en stimulant le système immunitaire.

De plus, elle empêche efficacement la formation des complexes cancérigènes dans l’organisme.

La vitamine E est particulièrement importante pour les femmes qui présentent des antécédents familiaux de cancer du sein.

Des professionnels universitaires de New-York ont constaté que le risque de cancer du sein diminuait de 80% chez les  femmes qui absorbaient le plus de vitamine E,

par rapport à celles qui en obtenaient le moins.

Même chez les femmes sans antécédents familiaux de cancer du sein,

le risque d’avoir cette maladie s’abaissait de 40% chez celles qui obtenaient le plus de vitamine E.

Le seul ennui avec la vitamine E,

c’est que nos aliments ne nous en fournissent pas en très grande quantité.

Certaines huiles culinaires en sont certes d’excellentes sources,

mais d’un autre côté, leur teneur en corps gras est extrêmement élevée.

Le germe de blé nous offre une manière « allégée » d’obtenir davantage de vitamine E par nos aliments.

En absorbant un peu moins de 2 cuillerées à soupe de germe de blé,

par exemple, nous obtenons environ 4 unités internationales de vitamine E (13% de la Valeur quotidienne). Céréales complètes, légumineuses, noix et graines,

sont également de bonnes sources de ce précieux nutriment.

La realité sur les corps gras,

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Il ne fait plus aucun doute qu’une alimentation axée essentiellement sur des chips salées, des pizzas,

des burgers au fromage et des beignets – autant dire une alimentation grasse – représente dans le domaine du cancer l’un des principaux facteurs de risque.

« D’innombrables travaux ont rétabli le rapport entre le corps gras alimentaires et toutes sortes de cancers, en particulier le cancer du sein,

du côlon, et le cancer de la prostate chez l’homme »,

commente le Dr Daniel W. Nixon,

directeur adjoint d’un centre de cancérologies et auteur du livre the Cancer Recovery Eating Plan.

Une alimentation grasse stimule la production de radicaux libres dans l’organisme,

souligne le Dr Keith Block, ce qui a pour effet non seulement d’endommager les cellules saines, mais aussi de multiplier les lésions du matériel génétique de l’organisme.

De plus, une alimentation grasse augmente la production d’acide biliaire ;

ce fluide servant à la digestion des matières grasses s’écoule ensuite dans l’intestin.

L’acide biliaire pouvant se transformer dans l’organisme en substance complexes cancérigènes, l’absorption de trop grandes quantités de matières grasses peut donc augmenter considérablement le risque de cancer du côlon.

Enfin, une alimentation grasse stimule la production d’œstrogène et de testostérone dans l’organisme ; or,

si ces deux hormones atteignent des taux trop importants,

elles peuvent déclencher la croissance de tumeurs dans le sein et dans la prostate.

Les aliments à eviter,

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Une étude portant sur diverses femmes, dans 21 pays différents, 

a principalement permis de constater que le risque de cancer du sein était multiplié par plus de cinq chez celles qui absorbaient habituellement une alimentation grasse (c’est-à-dire que 45% de l’apport calorique provenait de matières grasses) par rapport à d’autres femmes ayant une alimentation maigre (dont 15% seulement de l’apport calorique provenait de matières grasses).

En prenant la précaution de diminuer,

même légèrement, la quantité des corps gras absorbés,

nous pouvons obtenir une protection importante.

Au cours  d’une étude, les chercheurs ont comme preuve découvert que le risque de cancer des ovaires s’abaissait de 20 % chez les femmes qui avaient réduit de seulement 10 grammes par jour la quantité de matières grasses absorbées.

Dans le cadre d’un programme de prévention du cancer, l’institut national américain du cancer recommande de limiter à 30% l’apport calorique en provenance de matières  grasses.

« Quant à moi, je préconise d’abaisser encore ce rapport pour que les matières grasses ne représentent plus que de 20 à 25 % de l’apport énergétiques», souligne le Dr Nixon.

La méthode la plus facile pour absorber moins de corps gras sans chambouler notre alimentation de fond en comble consiste peut-être à diminuer la part des viandes,

des produits laitiers et des aliments industriels, dont la teneur en matières grasses est généralement élevée.

En prenant l’habitude d’absorber moins de ces catégories d’aliments, vous constaterez que  vous mangez spontanément beaucoup plus d’aliments maigres,

comme des légumes, des céréales complètes et des légumineuses,

fait remarquer le Dr Nixon. Si vous adoptez cette stratégie,

la part des corps gras dans votre alimentation s’abaissera d’elle-même

Le pouvoir des fibres,

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Pendant bien longtemps, personne n’a pris les fibres alimentaires très au sérieux. 

Après tout, ce ne sont pas des nutriments, l’organisme est incapable de les absorber.

Tout bien considère, pensaient-on, elles ne semblent jouer aucun rôle utile.

Aujourd’hui, nous savons au contraire que les fibres accomplissent bien plus qu’aucun spécialiste et l’eût  jamais imaginé. «il est absolument indispensable d’absorber  de grandes quantités de fibres si nous voulons diminuer le risque de certains cancers, en particulier celui du côlon » affirme le Dr Nixon.

Ce dernier nous explique que l’action des fibres contre le cancer se manifeste de différentes manières. Grace à leur pouvoir absorbant,

elles s’imprègnent d’eau en traversant le tube digestif. Les selles deviennent donc plus volumineuses,

ce qui est un avantage supplémentaire, car l’intestin parvient à les expulser plus vite.

L’évacuation du bol fécal s’effectuant plus rapidement,

les substances nocives qu’il peut contenir ont ainsi moins de temps pour nuire aux cellules des muqueuses intestinales.

De plus, les fibres contribuent à piéger les substances cancérigènes dans le côlon.

Les fibres elles-mêmes ne pouvant être absorbées dans l’organisme,

elles sont ensuite évacuées avec les selles, entraînant du même coup les substances nuisibles.

Pourquoi faut-il prendre des fibres,

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Selon les médecins de l’Institut national américain du cancer,

nous avons besoin de 20 à 35 grammes de fibres par jour afin de maintenir un faible risque de cancer.

Une telle quantité  peut sembler considérable,

et ce serait certes beaucoup s’il fallait absorber cela d’un cou.

En revanche, de nombreux aliments contenant au moins un peu de fibres, il est relativement facile d’en obtenir suffisamment en mangeant avec discernement.

Dans ce but, prenez l’habitude d’absorber plu souvent des fruits et des légumes.

Mangez-les crus dans toute la mesure du possible, avec  la peau.

En procédant ainsi, vous ne tarderez pas à constater que vos besoin en fibres sont largement couverts, affirme le Dr Keith Block.

Les haricots secs, les légumes et les céréales complètes comptent parmi les meilleures sources de fibres à notre disposition.

Il suffit de manger chaque jour plusieurs portions d’une de ces catégories d’aliments pour absorber une quantité acceptable de fibres.

Une portion de 100 grammes de haricots rouges contient par exemple 9 grammes de fibres, tandis que la même quantité  de pois chiches en fournit 5 grammes.

\Quant aux légumes verts, une portion de 100 grammes d’épinards cuits contient 3 grammes de fibres,

et la même quantité de choux de Bruxelles en fournir tout autant.

Les céréales complètes sont également une excellente source de fibres ;

au petit déjeuner, choisissez par exemples du pain complet grillé (2 grammes de fibres par tranche) ou bol de kasha (sarrasin concassé et prégrillé) dont un verre peut contenir environ 3 grammes de fibres. Dans la mesure du possible,

efforcez-vous d’absorber chaque jour entre 6 et 11 portions de céréales complètes.

Notons au passage qu’un sandwich compte  pour deux portions et une tranche de pain en compte une.  

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