Tout savoir sur la consommation du lait

Tout savoir sur la consommation du lait

Tout savoir sur la consommation du lait

Le lait occupe une place importante dans la cuisine de plusieurs pays,

particulièrement des pays occidentaux.

On s’en sert comme boisson ou on le cuisine. D’autant plus,

il entre dans la composition d’une multitude d’aliments,

notamment de soupes et potages, de sauces telle la béchamel, de crêpes,

de gâteaux, de pâtisseries, de desserts tels flans, crème anglaise,

crèmes cuites ou entements, de purée et de certains plats cuisinés. Puis,

on le transforme en yogourt et en fromage.

Ainsi, on peut remplacer des produits laitiers riches en matières

grasses par des produits écrémés dans la plupart des recettes.

Définition du lait, Tout savoir sur la consommation du lait

Premièrement, le lait est liquide secrété par les glandes mammaires

des mammifères femelles en vue de nourrir les nouveau-nés. Ensuite,

les êtres humains considèrent le lait des animaux comme

un  aliment qu’ils peuvent consommer tout au long de leur vie. Cependant,

le lait de vache est le plus utilisé, mais le lait de brebis,

de chèvre, d’ânesse, de jument, de zébu, de bufflonne et de renne est aussi consommé.

À l’échelle mondiale, seulement 8,6 % de la production  de lait  provient des bufflonnes,

chèvres et brebis.

À certaines époques, le lait de divers animaux (brebis, zébu, ânesse, bufflonne) fut considéré comme sacré.

En bref, aujourd’hui, le terme «lait» sans aucune  désignation  de l’espèce animale fait référence au fait de vache.

La consommation de lait de vache et des produits laitiers

Elle est courante dans plusieurs pays, notamment au canada,

aux Etats-Unis l’ouest et le nord de l’Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Cela dit,

la consommation de lait est beaucoup moins fréquente en Asie et en Afrique.

La capacité de digérer le lactose (glucide contenu dans le lait des mammifères) après la première enfance est une adaptation génétique chez les populations qui consomment du lait. En outre,

Cette adaptation est plus ou moins réduite chez les Orientaux,

les Africains et les Américains de descendance africaine, les Amérindiens et les Inuits.

De plus, une grande partie des personnes originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ne digèrent pas ou digèrent mal le lactose.

Cette incapacité à digérer le lactose, Tout savoir sur la consommation du lait

Elle est causée par une  déficience en lactose,

un enzyme généralement présent dans le système digestif et qui transforme le lactose en une substance assimilable dans l’intestin. Par ailleurs,

ces personnes peuvent souffrir de divers maux moins de deux heures après l’ingestion du lait, notamment  de douleurs abdominales, de diarrhée,

de flatulence, de ballonnements, de nausées et de crampes.

Certaines personnes sont cependant asymptomatiques lorsqu’elles consomment de petites quantités de lait, par exemple 250 ml. Par consequent,

les malaises apparaissent rarement lors de l’ingestion de yogourt et de fromage affiné,

car le lactose est décomposé ou hydrolysé dans le yogourt,

et il est presque absent du fromage.

Toutefois, les fromages cottage,

à la crème et fondus contiennent une certaine quantité de lactose pouvant provoquer des symptômes  plus ou moins importants. Par contre, 

pour ce qui est du lait, il semblerait que le lait entier soit mieux toléré que le lait écrémé.

Un lait dont la teneur en lactose a été  réduite de 50% n’entraînerait pas de symptômes d’intolérance chez la plupart des adultes ne digérant pas le lait. Enfin,

on trouve sur le marché des laits dont la teneur en lactose a été réduite de 90%.

Le lait pasteurisé, Tout savoir sur la consommation du lait

Il est chauffé sous le point d’ébullition pour détruire la plupart des bactéries pathogènes,

ce qui augmente la durée de conservation, il est ensuite refroidi rapidement.

La pasteurisation, qui fut inventée par louis pasteur,

célèbre chimiste et microbiologiste français,

permet de prolonger la conservation du lait et consiste à porter le lait à une température de 62,8 oC pendant 30 min ou à 72,8 oC pendant 16 s et ce pour les produits laitiers contenant 3,25% de matières grasses et moins.

Cette dernière température et la durée de pasteurisation correspondent à la pasteurisation à haute température et de courte durée.

La température et la durée de la pasteurisation peuvent donc varier.

Dans la pasteurisation à haute température et de plus courte durée,

le lait est chauffé à 89 oC pendant 1 s, puis il est rapidement refroidi à 4 oC.

Cette méthode  favorise la conservation de la saveur et de la couleur ainsi que de la teneur en nutriments thermosensibles telles la thiamine, la vitamine B12 et la lysine. En somme,

la pasteurisation entraîne tout de même une légère perte, généralement moins de 10% de certaines vitamines hydrosolubles.

Le lait homogénéisé, Tout savoir sur la consommation du lait

Il est du lait contenant du gras qui est passé sous pression à travers de très petites ouvertures,

ce qui fractionne les globules gras en de très petites particules qui demeurent en suspension dans le liquide et ne peuvent s’agglomérer à la surface du lait.

Le lait micro-filtré ou ultra-filtré

Il s’agit d’un procédé de filtration effectué sur le lait avant une pasteurisation minimale qui permet d’éliminer 99,9% des bactéries que l’on retrouve dans le lait.

Le lait non traité par ce procédé est déjà exempt de bactéries à 99,4%. La microfiltration augmente la durée de conservation du lait sans diminuer la valeur nutritive.

Le lait cru, Tout savoir sur la consommation du lait

C’est du lait non traité. La vente du lait cru est illégale au canada,

dans plusieurs Etats américains et dans de nombreux pays d’Europe,

car les autorités considèrent que sa consommation présente un risque important pour la santé. Effectivement, le lait peut facilement être contaminé.

La consommation de lait cru est très  risquée car le lait est un milieu propice à la multiplication bactérienne et sa consommation peut entrainer certaines maladies comme la tuberculose ou la salmonellose.

La pasteurisation permet de détruire  la presque totalité des bactéries pathogènes.

Le lait entier, Tout savoir sur la consommation du lait

Il contient généralement 3,5 % de matières grasses.

S’il n’est pas homogénéise,

les matières grasses remontent à la surface et forment  une couche de crème.

Cette couche de crème est absente dans le lait homogénéisé,

car la matière grasse est en suspension dans le lait. Ce lait est enrichi de vitamine D.

Le lait partiellement écrémé

Il contient 1 ou 2% de matières grasses.

Il a presque la même valeur nutritive que le lait entier à l’exception des matières grasses, ce qui entraîne une diminution de la valeur énergétique.

Son goût est légèrement moins riche que celui du lait entier.

On lui ajoute de la vitamine A pour compenser les pertes survenues avec le retrait des matières  grasses. Il est également enrichi en vitamine D.

Le lait écrémé, Tout savoir sur la consommation du lait

Il contient un maximum de ,03% de matières grasses.

On y  ajoute de la vitamine A pour compenser

les pertes survenues avec le retrait des matières grasses.

Il est également enrichi en Vitamine D.

Le lait UHT pasteurisation

Il subit une pasteurisation particulière, soit un traitement thermique à des températures très élevées ou ultra-haute température (UHT).

On chauffe le lait entre 132 oC et 150 oC pendant quelques  secondes (2 à 6),

on le refroidit à la température ambiante puis on l’emballe de façon aseptique.

La stérilisation détruit tous les organismes présents dans le lait,

soit les bactéries pathogènes et celles qui provoquent la coagulation,

tout en laissant presque intacts la plupart des éléments nutritifs,

seule la vitamine C subit une diminution mais le lait n’est pas considéré comme une source de vitamine C.

La saveur du lait UHT ne fait pas l’unanimité chez les consommateurs,

car  on peut lui trouver une légère s’avère de «lait cuit» et un goût plus riche.

Le lait UHT, Tout savoir sur la consommation du lait

Il est conditionné dans des contenants aseptiques scellés ; il peut se conserver dans son emballage à la température de la pièce pendant 3 mois.

Un fois l’emballage ouvert, on doit le consommer dans les jours suivants ;il est plus périssable, étant plus vulnérable au développement de colibacilles.

Il est donc préférable de le consommer plus rapidement que les autres laits (24 à 36 h),

car il est plus difficile de déceler s’il est impropre à la consommation  étant donné qu’il ne caille pas et que ni son odeur ni son goût ne se détériorent.

 

Le lait concentré, Tout savoir sur la consommation du lait

C’est du lait entier partiellement écrémé ou écrémé,

dont environ 60% de l’eau a été évaporée sous vide.

Le lait est d’abord évaporé puis homogénéisé, refroidi rapidement,

additionné  de vitamines et de stabilisants, mis dans un contenant (boîte, tube ou berlingot), et stérilisé.

Le lait concentré contient au moins 7,5% de matières grasses et pas moins de 25,5% de solides du lait.

Il a une coloration un peu plus foncée que le lait ordinaire et une saveur caramélisée dues à une réaction entre les protéines et le lactose lorsqu’ils sont exposés à la chaleur élevée.

Afin de conserver la viscosité du lait concentré au cours de son entreposage,

on lui ajoute les stabilisants (tels le phosphate disodique,

le citrate de sodium ou le chlorure de calcium) ;

tandis que l’ascorbate de sodium est utilisé comme agent de conservation.

Il est nourrissant  et énergétique (182 calories/125 ml pour le lait entier,

123 calories pour le lait demi-écrémé et 106 calories pour le lait écrémé) car tous ses éléments nutritifs sont plus concentrés.

Il est enrichi de vitamine D et vitamine C.

S’il s’agit de lait partiellement écrémé ou écrémé, il doit être enrichi de vitamine A.

Ne pas acheter le lait concentré si la boite est bombée.

Le lait  concentré, Tout savoir sur la consommation du lait

Il caille peu à la cuisson et il permet de préparer des sauces et des puddings épais.

On peut le fouetter s’il est entier et très froid,

mais seulement avant de le servir car il s’affaisse rapidement.

Parce que son goût est plus sucré,

diminuer quelque peu la quantité de sucre suggérée dans les recettes.

Le lait concentré sucré

Il est à peu de chose près du lait entier concentré auquel on ajoute du sucre sous forme de saccharose, dextrose, glucose,

solides de glucose, lactose ou de leur mélange.

Tout comme le lait concentré, on a retiré 60% d’eau.

Il contient de 40 à 45 % de sucre (et renferme pas moins de 8 % de matières grasses et pas moins de 28 % de solides du lait.

Il contient également des agents stabilisants.

La pasteurisation de ce lait s’effectue avec l’évaporation ;

aucune stérilisation n’est ensuite effectuée,

car le sucre et la température élevée d’évaporation la rendent inutile.

À l’exception du fer et la vitamine C, presque disparus,

tous les éléments nutritifs sont concentrés.

Ce lait est particulièrement calorique (519 calories/125ml) et riche en matières grasses.

L’ajout de vitamine D est optionnel mais l’ajout de vitamine A est obligatoire.

Utilisation lait concentré

Le lait concentré sucré sert à la préparation de multiples desserts,

de friandises et de garnitures à gâteaux.

Diminuer la quantité de sucre suggérée dans les recettes si on désire rendre la préparation un peu moins énergétique.

Le lait concentré sucré épaissit et caramélise lorsqu’il est bouilli de 2 à 3 h.

le faire bouillir dans sa boîte de conserve scellée et n’ouvrit celle-ci que lorsque la préparation est refroidie,

pour éviter les risque de brûlures. Ce lait caramélisé est délicieux dans les desserts.

Les laits aromatisés

Ce sont  des laits auxquels on a jouté un ingrédient qui confère de la saveur connu des laits aromatisés est sans doute le lait au chocolat.

Il existe plusieurs autres laits aromatisés dont les laits maltés,

les laits à saveur de fruits ou de vanille et les boissons au lait contenant du jus de fruits.

Le lait partiellement écrémé et aromatisé doit contenir entre 0,3 % et 3 % de matières grasses. 

La valeur nutritive des laits aromatisés dépend en grande partie du lait utilisé,

pour ce qui est de la teneur en matières grasses et de la quantité de sucre ajoutée.

Le lait malté, qui contient de l’orge et du blé moulu,

peut être vendu nature, aromatisé ou déshydraté.

La plupart des laits aromatisé sont fabriqués avec le procédé UHT (ultra-haute température). Compte tenu des ingrédients que renferme le lait au chocolat,

ce dernier doit subir une sérieuse pasteurisation,

soit un minimum de 30 min à 74,4 oC ou 25 à 81,1 oC ;

on peut même atteindre les conditions de stérilisation.

Le lait en poudre, Tout savoir sur la consommation du lait

C’est du lait déshydraté qui contient un maximum de 2,5% d’humidité pour le lait entier et de 4% pour le lait écrémé.

On produit surtout de la poudre de lait écrémé,

car elle se conserve plus facilement que la poudre de lait entier,

dont les matières grasses s’oxydent si la poudre n’est pas scellée sous vide.

Comme le lait frais, il doit être enrichi de vitamines A et D,

exception faite du lait entier qui n’a pas à être enrichi de vitamine A.

Un emballage non entamé de poudre de lait peut se conserver jusqu’à 1 an à la température de la pièce, et jusqu’à 1 mois lorsque le contenant est entamé.

Ce dernier se conservera plus longtemps s’il est placé dans un pot de verre au réfrigérateur.

Généralement, le lait est chauffé jusqu’à ce qu’il atteigne une concentration de 35 % de solides,

il est ensuite déshydraté.

La poudre de lait entier, Tout savoir sur la consommation du lait

Il contient un minimum de 26% de matières grasses ;

la poudre de lait semi-écrémé en contient 9,5% et la poudre de lait écrémé, 0,8 %.

Préparer le lait en suivant les instruments indiquées sur l’étiquette ;

il faut habituellement mélanger de 100 à 125 ml de poudre par 500 ml d’eau pour la poudre non instantanée et 325 ml de poudre instantanée à 950 ml d’eau pour obtenir 1 litre de lait.

Délayer la poudre de lait non instantanée dans un mélangeur ou dans de l’eau tiède.

On obtient 10 litres de lait reconstitué avec 1 kg de poudre de lait.

La poudre de lait n’est pas une matière inerte, elle peut être contaminée par des bactéries (staphylocoque et salmonelle) qui occasionnent souvent des dérangements intestinaux.

La plupart des gouvernements règlement la mise en marché du lait en poudre.

Au Canada par exemple, la vente du lait en poudre en vrac est illégale, car le risque de contamination est trop grand.

Utilisation du lait en poudre

On peut utiliser la poudre de lait non instantanée telle quelle dans les recettes pour en augmenter la valeur nutritive ou pour accroître la viscosité (sauces, puddings).

Ainsi 3 c. à soupe de poudre de lait écrémé équivalent à une portion de 250 ml de lait,

ce qui permet d’augmenter facilement l’apport en calcium et en protéines.

Ne pas se servir de poudre instantanée  pour cet usage,

car elle ne se dissout plus lorsqu’elle est ajoutée à des ingrédients secs,

qui deviennent grumeleux. La poudre de lait instantanée s’incorpore facilement à l’eau, aux céréales et aux boissons.

Par quoi remplacer le lait en poudre

La poudre de lait peut remplacer la crème fouettée puisqu’elle s’émulsifie lorsqu’elle est battue : 175 ml de poudre battus avec 125 ml d’eau glacée

et 15 ml de jus de citron pour rendre la mousse plus stable donnent  environ

1 litre de lait fouetté. Ne le battre qu’au moment de servir car il s’affaisse rapidement.

Reconstitué, le lait en poudre  peut être utilisé comme tout autre lait et doit de plus être conservé avec les mêmes précautions.

La poudre de lait écrémé est souvent utilisée comme solide de lait pour la fabrication de produits de boulangerie, de soupes,

de viandes préparées, de confiserie et de produits laitiers.

Achat, Tout savoir sur la consommation du lait

D’abord, le lait de vache est surtout commercialisé pasteurisé,

homogénéisé et dans certains cas stérilisé pasteurisé, entier,

partiellement écrémé, écrémé, concentré,

aromatisé ou en poudre. La vente du lait cru est surtout autorisée en Europe dans les villes de moins de 20 000 habitants.

Cuisson

La cuisson du lait doit s’effectuer selon certaines règles si on désire en protéger la valeur nutritive, la saveur et la consistance.

De plus, il est important de souligner que le lait «brûle» très facilement.

Il est préférable de chauffer le lait à feu lent,

si possible au bain-marie, car il renverse rapidement dès que l’ébullition est atteinte,

et il colle facilement au fond de la casserole, formant un précipité qui tend à roussir.

Une peau se forme à la surface du lait quand il est chauffé sans couvercle ou sans être brassé (ou après la cuisson lorsqu’il refroidit) ;

les protéines du lait coagulent non seulement sous l’effet de la chaleur mais aussi lorsqu’elles viennent en contact avec un ingrédient acide ou des enzymes.

Pour éviter la coagulation lorsqu’une substance acidulée est ajoutée, combiner de la fécule de maïs à une des deux parties, puis cuire doucement.

L’homogénéisation

En premier lieu, il change les propriétés de cuisson du lait.

Ainsi, le lait homogénéisé coagule plus rapidement ;

le temps  de cuisson est plus long car la chaleur prend plus  de temps pour les particules de gras,

et le produit obtenu possède une texture et une saveur plus douces et plus onctueuses.

Valeur nutritive

Le goût riche du lait provient des matières grasses qui sont parmi les graisses alimentaires les plus facilement digestibles à cause de la finesse de leur émulsion.

Elles comptent pour 49% des calories du lait entier.

Les matières grasses sont composées de 62% d’acides gras saturés, de 29% d’acides gras monoinsaturé et de 3,7% d’acides gras polyinsaturés.

Dans le cas du lait écrémé, les proportions sont quelque peu différentes :

60% d’acides gras saturés,

24 % d’acides gras monoinsaturés et 4% d’acides gras polyinsaturés.

Le lait contient également un acide gras essentiel, l’acide linoléique.

Les protéines du lait

Tout d’abord, ils sont excellentes. Elles représentent  38% des solides non gras du lait.

Parmi celles-ci, la caséine représente 82% des protéines du lait ;

on ne la trouve que dans le lait et c’est elle qui donne la couleur blanche caractéristique au lait.

Le lactosérum ou petit-lait (qui est le liquide résiduel de l’extraction du gras et de la caséine du lait) représente 18% du contenu en protéines.

La caséine caille lorsqu’elle est mise en contact avec un ingrédient acide. 

Les lactoglobulines et les lactalbumines coagulent à la chaleur et forment la peau du lait  bouilli.

Tous les acides aminés essentiels sont présents dans le lait dans des proportions adéquates pour bien jouer leur rôle.

La lysine est particulièrement abondante,

ce qui fait du lait un bon complément des aliments qui en sont peu pourvus, telles les céréales, les noix et les graines.

Le lactose

C’est presque le seul glucide présent dans le lait (97% des glucides) ;

c’est un disaccharide composé de deux monosaccharides,

le glucose et le  galactose qu’on  trouve uniquement dans le lait. En revanche,

c’est le moins sucré des sucres, son pouvoir sucrant équivaut à 1/16 de celui du sucrose.

Il compte pour 30 à 56% des calories, selon les types de lait.

De plus, il est  faciliterait l’absorption du calcium et augmenterait celle du magnésium, du phosphore et du zinc.

Le lait est riche en calcium, en phosphore et en potassium.

Le sodium y est présent en quantité moyenne.

C’est un des rares aliments à fournir autant de calcium.

Le rapport calcium/ phosphore ainsi que le lactose du lait favorisent l’absorption intestinale du calcium.

Les apports nutritionnels  en vitamines

Le lait renferme aussi une bonne quantité de riboflavine,

une vitamine du complexe B et est également riche en vitamine B12.

Il y a  très peu de vitamine D dans le lait.

En Amérique du Nord et dans plusieurs pays d’Europe,

on ajoute au lait liquide de la vitamine D et de la vitamine A,

afin notamment de prévenir le rachitisme.

Au canada, tous les types de lait écrémé  doivent être  enrichis en vitamine D ;

le lait partiellement écrémé  et le lait écrémé doivent aussi  être enrichis cet enrichissement en vitamines D, A et C n’est pas requis lorsqu’on utilise le lait comme ingrédient pour la fabrication d’autres produits comme  le fromage ou le yogourt.

Le lait est également une bonne source de magnésium et de zinc,

mais est une faible source de fer.

Le bêta carotène  est le pigment responsable de la coloration jaunâtre du lait,

plus notable dans le beurre,

car le procédé de fabrication de ce dernier concentre le carotène.

Accentuant ainsi la couleur.

Le lait de vache

Avant tout, il a ses partisans et ses opposants.

Les partisans affirment qu’il est  un aliment indispensable parce qu’abondant,

peu coûteux  et très nourrissant,

étant aussi une excellente source de protéines,

de vitamines et de minéraux. Son apport en calcium est particulièrement apprécié,

on soulage notamment le fait qu’il assure une bonne formation des dents,

favorise la croissance  des os et joue un rôle dans la prévention de l’ostéoporose,

l’hypertension, et possiblement, du cancer colo-rectal et de l’hypercholestérolémie.

De plus, on considère que pour l’ensemble de la population,

il y a plus de risque de faibles apports en calcium, riboflavine et vitamine D et vitamine B12 si les produits laitiers ne font pas partie de l’alimentation quotidienne.

Il est important de souligner que même si les os cessent de croître au début de la trentaine, les cellules osseuses sont constamment renouvelées tout au long de notre vie.

Le calcium agit également sur le fonctionnement des cellules du cœur, des nerfs et des muscles.

Les opposants soutiennent que ce lait est fait pour nourrir les veaux,

les animaux qui croissent rapidement et qui atteignent des tailles imposantes (environ 35 kg) à la naissance et environ 160 kg à six mois),

des caractéristiques qui ne s’appliquent pas aux êtres humains.

Ils font remarquer que le lait est prévu pour nourrir les nouveau-nés et que les animaux adultes dans la nature ne se nourrissent pas de lait.

Effets de la somatotropine bovine

Une autre source d’inquiétude pour les opposants aux produits laitiers est l’utilisation d’une hormone stimulant la production laitière des vaches de 10 à 20%.

Comme scientifiquement sus le nom de sometribove (rb ST),

cette hormone est communément appelée somatotropine bovine (BST). La Food and Drug Administration (E.D.A.) des Etats-Unis.

Au canada, elle est encore à l’étude. En 1994,

la Communauté économique européenne en a banni l’utilisation jusqu’’en 1999,

le temps de pousser plus avant les recherches sur ses effets.

Selon plusieurs chercheurs, l’homme somatotropine bovine (BST) ne présenterait aucun danger pour le consommer,

car elle est détruite et rendue  biologiquement inactive par le système digestif humain.

Il s’agit d’une hormone produite par recombinaison génétique (c’est l’équivalent biologique de l’hormone naturelle qui contrôle la lactation) ;

elle est donc produite naturellement par la vache,

il n’y alors aucune différence entre  le lait de vaches traitées ou non traitées ;

il est impossible de la dépister.

De plus, ce traitement n’a aucune influence sur la valeur alimentaire du lait,

toutefois, on ne peut affirmer avec certitude qu’il n’y a aucun effet imprévu ;

il semble que cela soit peu probable à la lumière des nombreux examens qu’a subis cette hormone et des données obtenues jusqu’à maintenant.

La mammite chez la vache

En ce qui a trait à l’augmentation de mammite (inflammation du pie) chez les vaches traitées,

qui conduirait à une hausse de l’utilisation d’antibiotiques (et donc à la possibilité de résidus dans le lait),

l’effet de la somatotropine serait moindre que celui d’autres variables,

comme l’âge de l’animal ou la saison.

De plus, la loi canadienne sur les aliments et les drogues interdit la présence de résidus médicamenteux vétérinaires dans le alit et autres produits laitiers.

Le lait des vaches traitées aux antibiotiques doit etre jeté pendant une période variant selon l’antibiotique prescrit. En dernier lieu,

l’utilisation de pesticides organochloré est également interdite en agriculture.

3,25% m.g.

2% m.g.

1% m.g.

Ecrémé

Protéines 8,5 g 8,6 g 8,5 g 8,8 g
Matières grasses 8,6 g 5,0 g 2,7 g 0,5 g
Glucides 12,0g 12,4 g 12,3 g 12,6 g
Cholestérol 35 mg 19 mg 10 mg 5 mg
Par 250 ml

Conservation

La chaleur, l’oxygène et la lumière altèrent la valeur nutritive du lait.

Leurs effets combinés détruisent grandement les vitamines.

La riboflavine est très sensible à la lumière :

jusqu’à 90% de la vitamine peut être détruit en deux heures.

Après une heure d’exposition à la lumière, 20 à 30 % de la vitamine A sera détruit.

Il faut donc voir à réfrigérer le lait le plus rapidement possible,

l’acheter préférablement dans un contenant opaque,

et bien renfermer le contenant après usage.

Ce qu’il ne faut pas faire

Ne jamais remettre du lait versé en trop dans le contenant original car il contaminerait le tout ;

le conserver à part dans un récipient fermé.

Le lait se conserve une dizaine de jours au réfrigérateur,

mais sa conservation sera plus courte s’il séjourne pendant de longues périodes à la température de la pièce, comme durant les repas.

Le lait en poudre  reconstitué devient aussi périssable que le lait frais et se conserve également au réfrigérateur.

La poudre de lait se conserve environ 6 mois à la  température de la pièce lorsque l’emballage est scellé.

Même s’il est considéré comme étant stable,

il peut subir des changements de goût,

d’apparence et de valeur nutritive s’il est entreposé à des températures supérieures à 20 oC.

Ces remarques s’appliquent également au lait UHT. Finalement,

conserver la poudre de lait au frais et à l’abri de l’air et de la lumière lorsque le  contenant est ouvert,

car laissée à l’air libre elle absorbe facilement l’humidité, devient grumeleuse et moins savoureuse.

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