Utiliser le riz sauvage en cuisine
Tout d’abord, le riz sauvage accompagne souvent la volaille, les fruits
de mer et le gibier, sa couleur foncée et son goût prononcé
font contraste fort apprécié. De ce fait, on le sert nature ou mélangé
avec d’autres types de riz. Cuit, on met riz sauvage dans les farces et les crêpes.
Il se marie bien avec les champions, les légumes,
les fruits et les noix. Donc, on peut le souffler comme le maïs ou le moudre en farine.
Origine du riz sauvage,
Utiliser le riz sauvage en cuisine
D’une part, graine d’une plante aquatique originaire d’Amérique du Nord, plus
précisément de la région des Grands Lacs ; le riz sauvage croît dans les marais et les lacs calmes aux eaux fraîches et aux fonds boueux. Mais aussi, il pousse principalement au Canada et aux Etats-Unis. Pourtant, les Amérindiens le cueillent et l’apprécient depuis plusieurs siècles ; certaines tribus ont entrepris de longues guerres pour pouvoir récolter le riz sauvage.
Il pousse sur une plante annuelle qui peut atteindre jusqu’à 3 m de haut. En outre, il est très recherché et fait maintenant l’objet d’une commercialisation poussée. Par conséquent, Il est coûteux par la plante ne produit pas beaucoup, étant sensible aux variations climatiques, aux changements de niveau d’eau et aux parasites.
De plus, le riz n’est pas facile à récolter, la méthode de récolte traditionnelle consiste à ramener les longues tiges de la plante au-dessus de l’embarcation et les battre. Alors que, aujourd’hui, on se sert de plus en plus de moissonneuse-batteuse comme pour le blé pour récolter le riz sauvage.
Les grains du riz sauvage acquièrent leur couleur noirâtre après avoir été décortiqués, nettoyés et séchés. Cependant, ils sont plus longs que les grains de riz, mesurant souvent plus de 1 cm de long. Cela dit, ils possèdent une saveur de noisette assez prononcée et une texture croquante. En conséquence, ils sont faciles à décortiquer, leur écorce s’enlevant aisément lorsque les grains sont secs.
Préparation,
Utiliser le riz sauvage en cuisine
D’abord, laver le riz sauvage en prenant soin d’enlever
tout corps étranger. De même que, si les grains n’ont pas été préalablement décortiqués,
on peut les disposer sur une plaque à biscuits et les faire
sécher de 2 ou 3 jours dans un endroit chaud . Toutefois, on peut aussi les poêler
en brassant continuellement. En fin, les décortiquer en les battant ou en les frottant l’écorce légère se séparera des grains sécher ceux-ci à nouveau 1 h au four à 120o C (250 oF).
Valeur nutritive
Cuit | |
Eau | 73,9 % |
Protéines | 4 g |
Matières grasses | 0,3 g |
Glucides | 21,3 g |
Par 100 g |
Le riz sauvage renferme plus de protéines que le riz et elles sont de meilleure qualité car elles contiennent plus de lysine. Par ailleurs, le riz sauvage a une grande valeur nutritive. Finalement, c’est une bonne source de zinc ; il contient du magnésium, de l’acide folique, de la niacine, du potassium, de la vitamine B6, du phosphore, du cuivre et de la riboflavine.
Cuisson,
Utiliser le riz sauvage en cuisine
On cuit le riz sauvage à l’eau ou au bouillon dès qu’on l’a fait tremper (on peut le laisser tremper plusieurs heures (une nuit par exemple) ou effectuer un trempage rapide d’une heure.
Dans une casserole, mettre 4 volumes d’eau pour 1 volume de riz et amener à ébullition ; ajouter le riz puis laisser bouillir 5 min ; retirer du feu. Autrement dit, laisser tremper à couvert pendant 1 h. Égoutter le riz.
Remettre le récipient sur le feu, ajouter 3 volumes d’eau (ou moins si on désire du riz plus sec), mettre ½ c. à thé de sel et amener à ébullition ; ajouter le riz, diminuer l’intensité et laisser mijoter jusqu’à tendreté (environ 20 min).
Eviter de trop cuire le riz sauvage, car il perd sa saveur et sa texture devient moins robuste et plus collante. Le temps de cuisson des grains non trempés est d’environ 40 min (cuire le riz dans 3 fois son volume d’eau). En fin de compte, les grains quadruplent de volume en cuisant.