Tout savoir sur l’utilisation du coing
Le coing conserve sa forme et sa texture à la cuisson. De ce fait, il est cuit comme la pomme, après avoir été paré et, si désiré, pelé. En fait, on en fait de la confiture,
de la gelée, de la compote, du sirop, du vin. En effet, il est délicieux combiné à des pommes, des poires, des fraises ou des framboises.
Les Européens apprécient particulièrement la pâte de coing, qui se nomme cotignac ; cette pâte est également prisée des peuples hispanophones
qui la nomment « dulce de membrillo ». De toute façon, en Europe de l’Est, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, le coing est souvent associé à la viande
et à la volaille. Ainsi, on le met dans les plats mijotés, on le sert en compote.
Origine du coing
Fruit du cognassier, petit arbre qui serait originaire d’Iran et qui ne pousse que sous les climats chauds. Ensuite, il mesure généralement de 4 à 6 m de
haut. le coing fut apprécié des Grecs et des Romains. Puis, en Grèce, on croyait que le coing éloignait les mauvaises influences. Cependant, il était considéré comme
un symbole d’amour et de fertilité. Par conséquent, on s’en servait dans les rites du mariage. Donc, les Romains utilisaient son huile essentielle en parfumerie.
La confiture et la gelée,
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Elles sont les apprêts traditionnels du coing et ce, depuis les temps reculés. Pourtant, la richesse en pectine du fruit, une substance mucilagineuse épaississante,
explique cet usage. En outre, le mot « marmelade » vient du terme portugais marmelade qui signifie « confiture de coing » (marmelo). Par ailleurs, les pépins
du coing contiennent en abondance un mucilage qui autrefois entrait dans la préparation d’un fixatif pour les cheveux.
La mince peau du coing, d’abord verte, devient jaune lorsque le fruit est mûr. Autrement dit, comme la poire, le coing ne mûrit pas bien sur l’autre. On le cueille donc à maturité,
mais pas trop mûr. Toutefois, comme la poire, le coing ne mûrit pas bien sur l’arbre.
On le cueille donc à maturité, mais pas trop mûr. Outre cela, comme la poire, le coing ne mûrit pas bien sur l’arbre. Par contre, on le cueille donc à maturité,
mais pas trop mûr, puis on le laisse mûrir à des températures oscillant entre 14 et 19 oC avec environ 85% d’humidité. Certes, le coing a une chair très parfumée
qui remplit la pièce d’une odeur suave.
Il est cependant immangeable cru. Sa chair est ferme, sèche et riche en pectine. Elle a un goût âpre causé par sa teneur élevée en tannin qui disparaît
à la cuisson. Elle s’oxyde rapidement lorsqu’elle est coupée. En revanche, l’arroser de jus de citron ou la cuire immédiatement pour empêcher l’oxydation. Donc, la chair devient
rose ou rouge à la cuisson.
Valeur nutritive
Eau | 84 % |
Protéines | 0,4 g |
Matières grasses | 0,1 g |
Glucides | 15 g |
Fibres | 1,7 g |
Calories | 57 |
Par 100 g |
Le coing est une bonne source de potassium, il contient
de la vitamine C et du cuivre. On dit le coing astringent
et apéritif. Enfin, il serait bénéfique pour le système gastro-intestinal.
Achat,
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D’abord, choisir des coings charnus, fermes et intacts,
à la peau partiellement jaune. Des fruits très mûrs sont souvent tachés, ce qui n’a guère d’importance si on les cuit immédiatement. Délaisser des
coings durs et très verts, qui ne sont pas mûrs.
Conservation,
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Avant tout, laisser mûrir le coing encore vert à la température
ambiante. Réfrigérer le coing mûr en l’enveloppant
individuellement, il se conservera quelques semaines
s’il est en bonne condition. Le coing se
congèle très bien en purée, sucrée ou non sucrée. Finalement, la congélation
lui réussit moins bien s’il est cru (le peler, le parer, le trancher et l’arroser de jus de
citron ou d’acide ou d’acide ascorbique, substances qui évitent le brunissement).